Niort
MARAIS POITEVIN : La Vélo Francette® chez Marinette à Coulon (Deux-Sèvres – France)
Après avoir hébergé M. Nicolas Moreau-Delacquis, le journaliste-vélo qui rédigeait alors le tout premier topo-guide pour La Vélo Francette®, paru en avril 2016, Mme Marinette Boisselier, gérante des chambres d’hôtes « Les Roseaux » installées à Coulon (Deux-Sèvres), a accueilli les Hollandais Jan et Margit Heitlager, venus, en . . . voiture, parcourir, à . . . vélo, des circuits annexes dans le Marais Mouillé du Marais Poitevin. Une étape dans un périple qui suit La Vélo Francette®, la dernière née des 43 véloroutes tracée entre Ouistreham (Normandie) et La Rochelle (Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes).

Jan et Margit Heitlager résident à De Haal, près de la ville de Oostzaan à une dizaine de kilomètres au nord d’Amsterdam, la capitale néerlandaise. Un pays d’eau, où « la nature est protégée » explique Jan, comparable au Marais Poitevin, seconde zone humide de France. Et plus exactement au Marais Mouillé, appelé « La Venise Verte ». C’est en découvrant le topo-guide La Vélo Francette®, rédigé en français car la version néerlandaise n’existe pas encore, que ces passionnés de cyclisme-loisir ont décidé de passer leurs vacances en France.

Quand ils parlent vélo, les Hollandais parlent en connaisseurs. « Pour nous, les Hollandais, la première destination de vacances, c’est la France, déclare M. Jan Heitlager. Chez nous, c’est tout plat, alors qu’en France, vous avez des collines, des montagnes, l’Alpe d’Huez. » Dans un français encore hésitant, aidé par le dictionnaire de Margit, le retraité précise : « Il y a deux catégories de cyclistes hollandais, ceux qui sont montagne et ceux qui sont plaine. Margit et moi sommes plutôt plaine. » Cependant, nos voyageurs ont remarqué la naissance d’une troisième catégorie : le vélo à assistance électrique. « Malheureusement, nous ne trouvons pas de bornes de rechargement sur les parcours balisés. » Selon Mme Boisselier : « Un créneau que la France devra occuper rapidement si elle veut rester compétitive. »
Après un premier arrêt d’une semaine autour d’Angers (Maine-et-Loire) et des châteaux de la Loire, pour la seconde étape de leur périple au fil de La Vélo Francette®, Jan et Margit Heitlager ont choisi un point central pour poser leur voiture dans le but de sillonner des parcours annexes balisés. Ils ont déniché l’adresse coulonnaise dans le topo-guide parmi les gîtes labellisés « Accueil Vélo ». « Retraités, pas vraiment fortunés, nous souhaitions nous reposer tout en visitant un marais totalement inconnu avant. » Ouverte en 2015, La Vélo Francette®, nouvel itinéraire de 630 km balisés, est conçue pour les « Cyclistes du dimanche, mordus du 2 roues ou amateurs de belles épopées ». Coulon ne se trouve pas sur le tracé initial (Niort – La Rochelle), lequel traverse les proches villages de Magné et La Garette. Mais il est proposé des variantes dont une dirige les cyclistes vers Coulon.
Gilles PETIT
Marinette et Patrice BOISSELIER Les Roseaux 285 route du Grand Coin 79510 COULON
Tél : 05.49.35.03.08; 06.71.26.10.74 ; mail : contact@lesroseaux.com
Décédé le 6 janvier 2023 Jean-Claude Daroux ne parlera plus gravure. Nous l’avions rencontré en mars 2016. L’artiste parti, son art demeure.
Invité en mars 2016 dans les locaux de la médiathèque du Lambon à Niort (79), par le Centre socioculturel et le Conseil de quartier de Souché, le graveur Jean-Claude Daroux a animé des ateliers gravure destinés aux adultes et aux enfants de 7 à 11 ans durant son exposition intitulée « Parlons gravure« . A cette occasion, Capt’Action79 a produit un documentaire vidéo dans lequel l’artiste magnésien explique la Taille Douce.

Né à Niort (Deux-Sèvres) en 1942, Jean-Claude Daroux a séjourné pour raisons professionnelles en région parisienne pendant 35 années. En 1973, il fait la rencontre du peintre Sotelo, réfugié politique chilien, avec lequel il se lie d’amitié. Il prend des cours d’arts plastiques et découvre la gravure. De retour dans son Marais Poitevin natal, le tout jeune retraité ouvre son atelier de graveur « La Tailledoucerie » à Magné, petit village situé entre Niort et Coulon dans la Venise Verte. Sa source d’inspiration est en grande partie la Femme. L’artiste précise : « C’est au burin, ma technique préférée sur cuivre ou zinc, que je contourne la Femme, je la creuse, la caresse, la respecte, la donne à voir. J’essaie de faire vivre au quotidien cette réflexion de Paul Eluard (1929) : « donner à voir » revient par des mots et des images à lever les œillères sociales, morales, religieuses, qui font à l’homme un destin d’aveugle. »
En 2015, l’association magnésienne « Les Amis du Four Pontet » a organisé un rendez-vous bien particulier : la 4e Biennale de l’estampe. Cheville ouvrière de cette organisation, Jean-Claude Daroux, peintre et graveur local, ne boudait pas son plaisir. « La 4e Biennale a confirmé son succès, affirme l’artiste, avec la présence de 128 plasticiens et 19 nationalités représentées. Ils ont, comme des magiciens, étonné par leur technicité au service de la création. Cette Biennale, précise-t-il, s’inscrivait dans le cadre de la 3è fête nationale de l’estampe organisée par Manifestampe (Fédération nationale des graveurs) confirmant une fois encore le Four Pontet en tant que poumon culturel du centre bourg tant apprécié par les Magnésiens et tous les amoureux de l’Art. »
A cette occasion, Capt’Action79 a posé ses caméras au Centre culturel du Four Pontet à Magné. Dans la vidéo, « Si on parlait gravure . . . » (disponible sur YouTube ci-dessous), Jean-Claude Daroux nous livre une démonstration de gravure au burin dite Taille Douce.