Marais poitevin

L’autrice Eléanore Dréant publie sur Internet « Les enquêtes de Julianna Diale »

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Sous le pseudonyme Eléanore Dréant, une jeune autrice, résidant dans la partie verte du Marais Poitevin, publie un roman à lire gratuitement sur le site Internet dédié aux enquêtes de son héroïne Julianna Diale.

Les enquêtes de Julianna Diale sont une série de romans policiers écrits par Eléanore Dréant. Déjà en ligne le tome 1 s’intitule « Des îles et des ombres ».

Isolée au fond d’un hameau du Marais Poitevin, la demeure cossue des parents de la jeune Héloïse n’avait pour seuls voisins que deux couples de retraités très âgés et un maraîcher bio. Assurément les cambrioleurs avaient choisi la bonne cible et le bon moment pour ne pas être dérangés. Une maison mise à sac, un petit frère introuvable, des parents aux abonnés absents et un fichu téléphone satellite braillant la cucaracha. Voilà les seules choses que trouve Héloïse en rentrant chez elle un soir de mai 2004. Heureusement, sa meilleure amie Julianna Diale et son caractère bien trempé arrivent à la rescousse. Le duo s’embarque alors dans une folle course poursuite à travers la France et l’Europe pour sauver la famille d’Héloïse.

Toutes les deux en Terminale à Niort, les jeunes filles étaient amies depuis la Seconde. Si leurs cursus les avaient séparées le temps des cours, littéraires pour Héloïse et scientifiques pour Julianna, leur profonde amitié n’avait jamais failli au fil des années. Aussi, quand son amie l’avait appelée, paniquée, quelques instants plus tôt, Julianna avait préféré perdre son permis de conduire flambant neuf plutôt que de la laisser affronter seule cette énorme tuile.

Des eaux du Marais Poitevin aux littoraux glacés d’Islande, en passant par les pentes abruptes des Alpes, Julianna Diale devra se confronter à des ennemis redoutables pour sauver la famille de sa meilleure amie Héloïse.

Eléanore Dréant écrit des romans ou des nouvelles depuis qu’elle sait « tenir correctement un crayon ». « Autant dire qu’avant d’avoir appris à rédiger des phrases intelligibles, » dit-elle, « mes petites histoires étaient pour le moins nébuleuses à qui essayait de les lire. Rassurez-vous, j’ai fait quelques progrès depuis… enfin j’espère. Ayant troqué mes crayons de couleur pour successivement un feutre turquoise, un stylo plume et maintenant un ordinateur, j’aimerais partager avec vous ma passion. Vous trouverez donc sur ce site mes romans en accès totalement libre et gratuit ! Pas besoin de s’inscrire ou de payer quoi que ce soit. Ponctuellement, j’ajouterai aussi des nouvelles, des billets d’humeur ou de coups de cœur sur le blog de Julianna. »

Les enquêtes de Julianna Diale sont une série de romans policiers écrits pas Eléanore Dréant à suivre au rythme d’un chapitre publié chaque lundi et chaque vendredi. Dès leur parution, tous les romans seront accessibles gratuitement à la lecture en ligne sur ce site : http://www.juliannadiale.com

Une trentaine de chapitres sont déjà publiés du tome 1 « Des îles et des ombres » dans la série inédite des enquêtes de Julianna Diale. On notera que très bientôt les lecteurs pourront dialoguer avec Julianna Diale via son blog ouvert sur son site Internet.

Gilles PETIT

Festival International de peinture et de dessin de Magné (79) : une nouvelle équipe, une même organisation

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Organisatrice du Festival International de peinture et de dessin, l’association Magné-Animation était au bord de l’implosion. C’était sans compter sur un groupe de bénévoles souhaitant organiser la 35ème édition. Après la nomination, par une assemblée de bénévoles et de partenaires, des membres d’un nouveau conseil d’administration, un bureau exécutif doit être constitué.

Mercredi 8 février 2023, l’association Magné-Animation a convié à une réunion d’information les personnes intéressées et les bonnes volontés qui désirent œuvrer à la réussite de cet événement local : le Festival International de peinture et de dessin de Magné-Coulon.

Face à une vague de démissions, il devenait urgent de relancer l’organisation de la seule manifestation d’envergure existante dans le Marais Poitevin. Souhaitant éviter la catastrophe, le maire de Magné M. Gérard Laborderie est monté au créneau devant une centaine d’auditeurs.

M. Gérard Laborderie : « Vous le savez tous, Magné Animation traverse en ce moment une période de turbulences, avec, notamment la démission de plusieurs membres du bureau, la tentative d’éviction d’un membre du conseil d’administration, le départ de certains partenaires et bénévoles et finalement la démission du président, de la vice-présidente et de la trésorière. J’en prends acte. Je n’ai pas d’autre choix de toute façon. Quelles qu’en soient les raisons, je les remercie pour leur action au bénéfice des précédentes éditions. Mais une page se tourne comme ce fut déjà le cas lors du départ de Claude Audis. Et nous devons regarder devant nous pour reconstruire et assurer la pérennité du Festival. Je tiens à préciser d’emblée que, en tant que maire, je n’ai pas à m’immiscer dans le fonctionnement de la vie associative. L’action municipale et l’action associative sont complémentaires, mais bien distinctes et chacune d’elles doit conserver sa capacité d’initiative et d’indépendance. Cependant, Magné-Animation a cette particularité de porter depuis 35 ans LA manifestation phare de la commune, au point qu’aujourd’hui le Festival international de peinture et de dessin fait partie intégrante du patrimoine culturel de la commune de Magné. En conséquence, je voudrais apporter mon attachement, et celui de l’ensemble de la municipalité actuelle, comme les précédentes d’ailleurs, à cette manifestation qui véhicule l’identité, l’image de Magné dans toute la France et au-delà de nos frontières. Jusqu’à 300 peintres dans les rues de Magné les meilleures années, plus de 10 000 visiteurs en un week-end, aucune autre manifestation ne suscite un tel intérêt. Nous devons donc unir nos efforts pour reconstruire une nouvelle organisation avec, pour premier objectif, la réussite de la 35ème édition du Festival et, au delà, la pérennité de ce festival pour les années à venir. Plusieurs élus sont prêts à s’investir auprès de la nouvelle équipe qui va se constituer pour assurer la réussite de cette 35ème édition. Bien entendu, dans le seul intérêt du Festival, loin de toute considération politique. Un Festival qui doit rester le Festival international de peinture de Magné. Il n’est bien sûr pas question de refuser toutes évolutions et nouveautés, mais ces évolutions ne doivent pas lui faire perdre son âme. J’ai souvent salué dans mes interventions lors des inaugurations que j’ai eu le plaisir de présider, la recette de cette formidable réussite élaborée et peaufinée par Claude Audis et son équipe d’organisateurs, de bénévoles et de partenaires. Un mélange savamment posé de culture, d’art, de talents et de convivialité. Ne pas perdre son âme, c’est exactement ce que j’ai dit au président André Prunier lorsqu’il m’a proposé cette troisième journée à Coulon, notre cher voisin dont nous sommes très proches dans plusieurs projets. Toutefois, dans la communication, Magné doit rester la tête d’affiche qui ne doit céder sa place à personne. Je ne vais pas vous dire ce que vous devez faire. Pour ma part, avant cette réunion, j’ai pris contact avec Jean-Marie Zacchi qui a été président du jury pendant de nombreuses années dont l’attachement à ce Festival demeure intact même si depuis le trentième anniversaire, il ne vient plus. Il m’a assuré de son soutien entier et total, et se tient à notre disposition pour nous donner ses conseils avisés si nous le sollicitons, ainsi que pour nous proposer des invités d’honneur parmi son carnet d’adresses. J’ai également pris contact avec Richard Gautier, président du jury de la dernière édition, qui m’a confirmé sa présence en tant que tel en juillet prochain, ainsi que Daniel Doutre qui sera également à ses côtés en tant que membre du jury. Unissons donc nos efforts pour la réussite de ce Festival et vive le Festival international de Magné. »

En sept minutes, le maire de Magné a tout dit. Il ne reste plus qu’à se retrousser les manches. Ainsi, une poignée de membres de l’ancienne équipe organisatrice a pris le problème à-bras-le-corps, rapidement rejoints par des sympathisants.

M. Gérard Doray : « Il n’y a pas de projet ficelé à vous proposer. Il y a reconduction de ce qui se faisait auparavant, mais la volonté c’est de dialoguer avec le plus de personnes possibles qui nous feront le plaisir de postuler au sein du Conseil d’administration. Pour que le Festival se développe dans l’avenir. L’enjeu est de pérenniser ses partenaires et des partenaires publics, ainsi que l’engagement de beaucoup de structures privées. On essaiera de mettre un point plus particulier sur la communication, à la fois dans les deux villages de Coulon et de Magné. »

Les débats de l’assemblée de mercredi consistaient à rameuter les troupes, et remettre sur les rails la même organisation qui a fait la réputation du Festival. Selon M. Laborderie : « Il ne faut pas envisager de révolution. Le gros changement va venir de la méthode, de la façon de travailler ensemble. On ne va pas changer fondamentalement. Ce soir, il s’agit surtout de se compter, de voir qui a envie de continuer dans les meilleures conditions possibles. »

Le 35ème Festival International de Magné-Coulon est prévu les 21, 22 et 23 juillet 2023.

Les membres du nouveau conseil d’administration de Magné-Animation qui travaillent désormais à l’organisation du 35ème Festival International de peinture et dessin de Magné – Coulon – Marais Poitevin. Photo Gilles Petit

Le Conseil d’administration de MagnéAnimation : Président : Gérard DORAY ; Vice-président : Franck MARIONNEAU ; Trésorier : Gildas CAILLON ; trésorier adjoint : Vincent ALBERT ; Secrétaire : Sylvie MARIONNEAU ; Secrétaire adjointe : Michèle BAUDOUIN ; Membres actifs : Sébastien BILLAUD, Catherine TROMAS, Eric FICHET, Aurélie ALLEIN, Cyril CAILLEAUD, Françoise DOUGE, Paquita PEREZ, Cathy PEREZ, Alain CHATEIGNE, Jean-Pierre FAIDY, Sébastien FERRON.

contact@festivaldepeinturemagne.com

Gilles PETIT

TOURISME FLUVESTRE : Niort et Marans « Au bout du Marais » sur la Sèvre Niortaise

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L’agence Pamplemousse by Kapalouest va gérer les locations des deux bateaux habitables électriques financés par les pouvoirs publics. L’IIBSN (Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise) va héberger les bureaux d’accueil et administratif de la section deux-sévrienne de cette entreprise rochelaise dans une partie de ses locaux réaménagés en Capitainerie, sur le Quai de Belle-Ile à Niort (Deux-Sèvres).

Le site de Port-Boinot à Niort, futur port d’attache des pénichettes de tourisme fluvial et fluvestre sur la Sèvre Niortaise et le Marais Poitevin. Photo Gilles PETIT

Selon son maire, et président de Niort Agglo, M. Jérôme Baloge, « la ville de Niort et les Deux-Sèvres ont enfin une capitainerie. Elle est belle et surtout elle est à Niort. C’est par fierté qu’elle rappelle à quel point notre rivière est un fleuve, certes méandreux, qui constitue ce formidable parc naturel du Marais Poitevin. Son itinéraire est très peu direct, mais tout à fait charmant vers la mer. Et là se réalise un vieux rêve pour les Deux-Sévriens et les Niortais, à savoir retrouver une Sèvre pleinement navigable et de pouvoir naviguer de Niort vers la mer. Un bel exercice de coopération. C’est un projet qui rentre pleinement dans le projet cœur de ville. »

La Capitainerie a été inaugurée le 20 janvier 2023 sur le site d’exploitation de l’IIBSN à Niort Photo Gilles PETIT

Tous les financeurs [3 EPCI, les départements 79-85-17, les régions Pays-de-la-Loire et Nouvelle-Aquitaine, le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin et l’IIBSN] du projet de tourisme fluvial et fluvestre sur la Sèvre Niortaise étaient présents à la réception des locaux de la Capitainerie mis à la disposition de l’agence Pamplemousse by Kapalouest, lançant ainsi l’opération « Au bout du Marais ». Nous vous invitons à consulter notre précédent article qui retrace la genèse de l’opération, au lien suivant :

https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2020/09/23/marais-poitevin-litinerance-douce-sur-la-sevre-niortaise-vue-par-le-pnr/

La Capitainerie est installée au siège de l’IIBSN Quai de Belle-Île à Niort. Photo Gilles PETIT

La capitainerie est installée dans les anciens locaux occupés par le personnel d’exploitation de l’IIBSN. Le bâtiment a été conservé en gardant la structure porteuse, et en l’isolant par l’extérieur. Cet espace est désormais dédié à l’accueil du public, mais aussi à l’administration de l’antenne locale de l’agence Pamplemousse qui bénéficiera d’un loyer modéré. Ses façades largement ouvertes favorisent le lien recherché entre l’intérieur et l’extérieur, à savoir, entre l’eau et l’espace d’exploitation.

Un autre bâtiment voisin hébergera l’atelier du service de réparation, mais aussi le matériel et les employés de l’IIBSN chargés de la lutte contre la jussie. Contiguë, une salle rassemblera les archives de l’IIBSN, lesquelles sont disséminées un peu partout dans des communes du marais. Enfin, une salle de réunion toute équipée offrira une large ouverture sur le Quai de Belle-île, les points d’ancrage des futurs bateaux et la Sèvre Niortaise. Ces locaux qui bénéficient de commodités adaptées aux personnes à mobilité réduite, seront mis aussi à disposition des autres collectivités. On notera que le parking fermé sera partagé entre le personnel de l’Institution et la clientèle de la Capitainerie.

Document Agence Pamplemousse

Mme Séverine Vachon, présidente de l’IIBSN explique : « Depuis mars 2020, l’IIBSN a procédé à l’aménagement de la Capitainerie. Cet outil majeur était la propriété de l’État depuis le XIXè siècle dans le cadre des grands travaux de navigation décrétés en 1808. La construction de la capitainerie de Niort est une pièce centrale de la mise en œuvre du tourisme fluvial. Elle a été précédée d’un vaste programme de réhabilitation des ouvrages de régulation et des écluses permettant cette navigabilité. [ndlr : l’IIBSN gère 683 km de voies d’eau dont 100 navigables, 7 grands barrages, 33 barrages télégérés, 14 écluses, 70 ponts, et trois centres d’exploitation] Les bâtiments sont propriétés de l’IIBSN depuis le transfert du domaine public fluvial par l’État. Le site du Quai de Belle-île abritait un ensemble de bureaux techniques, un ancien atelier de chaudronnerie, de menuiserie et de mécanique, activités déportées aujourd’hui à Marans pour une grande partie. Le 15 février prochain, la Capitainerie accueillera l’agence Pamplemousse by Kapalouest comme concessionnaire du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin pour la location de bateaux habitables. Des itinéraires de croisière fluviale sur la Sèvre Niortaise seront possibles et Niort sera le port d’accueil, base de départ et d’arrivée de ces bateaux. Une autorisation d’occupation temporaire du domaine public fluvial sera délivrée en février pour une durée de cinq ans. Cette autorisation comprendra les loyers de la capitainerie et l’ancrage stable des bateaux au port. »

Les travaux, 634 985 € TTC, ont été financés par l’État et la région Nouvelle-Aquitaine à 25 % chacun, par le Département des Deux-Sèvres et par l’agglomération niortaise, à raison de 20% chacun, 10% restant à la charge de l’Institution.

MM. Vachon conclut : « Nous sommes un territoire d’eau et de nature avec un Parc Naturel Régional, seconde zone humide de France. C’est une richesse pour notre territoire. Les collectivités toutes sensibilités confondues ont adhéré à ce projet. Il était de notre devoir d’y participer. Les travaux arrivent à leur fin avec la finalisation des pontons pour le compte des communautés de communes ou encore la mise en place de la signalisation fluviale sur la Sèvre qui est le fait de l’Institution. Demain, l’IIBSN se positionnera aussi auprès des collectivités, propriétaires des bateaux, pour assurer les interventions de premier niveau auprès des usagers et sera un interlocuteur incontournable pour l’opérateur Pamplemousse by Kapalouest, notamment. Nous envisageons aussi la modernisation du centre de contrôle courant 2023 ainsi que la restauration et la sécurisation du site. Nous nous ouvrirons davantage au public. Cette belle ambition, je suis ravie de la partager ensemble et 2023 sera certainement une première étape pour le tourisme fluvial sur le territoire. »

Mme Anne Colson, directrice commerciale Agence Pamplemousse by Kapalouest : « Nous avons plusieurs entreprises familiales à La Rochelle. Nous faisions jusqu’à présent essentiellement de la location de bateaux à voile sur la mer, depuis 1985. Nous avons remporté l’appel d’offres pour ce projet d’exploitation de location de deux pénichettes électriques sans permis sur la Sèvre Niortaise qui va porter le nom « Au bout du Marais ». C’est le nom commercial de cette nouvelle activité pour nous.

Pourquoi ? Il faut savoir que mes grands-parents ont habité Coulon, personnellement je réside au sud du Marais Poitevin. C’est une région que l’on connait. Mes activités m’appellent sur La Rochelle, mais mon lieu de vie est déjà sur le Marais. Développer une activité sur le Marais semblait une évidence. Nous avons beaucoup de clients niortais déjà aujourd’hui. Nous sommes adhérents à l’Office de Tourisme de Niort depuis de nombreuses années. Quand nous avons entendu parler de ce projet, naturellement il nous a intéressé. C’est notre métier, même si c’est du fluvial. Le projet est très attendu de la part des Niortais et des locaux. Il y a beaucoup de gens qui vont prendre contact avec nous juste en sachant que c’est enfin lancé. Il y a une grille de tarifs [ndlr : locations une semaine 2 100 € ; un week-end 600 € ] et un site internet http://www.auboutdumarais.com. Au moins une personne sera basée à la Capitainerie. Notre équipe de La Rochelle viendra en soutien de l’activité à Niort, si nécessaire. Le pari est d’être présent sur les deux sites. Nos locaux sont d’abord à Niort car c’est la nouvelle Capitainerie de l’IIBSN qui les fournit avec les contrats des bateaux. Des locaux à Marans ne sont pas d’actualité. Le bureau étant à Niort, les bateaux seront basés à Niort parce qu’il leur faut un point de stationnement. S’il y a des demandes de clients situés à un autre point du parcours, on peut tout à fait imaginer un tel format. On peut aussi imaginer qu’un client ait fait un one-way de Niort à Marans et que le client suivant le prenne à Marans pour le ramener à Niort. Nous n’entendons pas forcer des départs de Niort. C’est une activité nouvelle qui va se développer sur un parcours assez court en terme de temps et en terme géographique donc tout l’enjeu va être vraiment d’encourager les voyageurs à passer au moins la moitié de leur séjour à terre, à débarquer, à aller faire des activités, à aller dans les restaurants, dans les boutiques, etc. Déjà on sait que c’est une attente au niveau politique mais c’est aussi un intérêt économique pour nous. Plus les gens vont débarquer, profiter de la destination à terre, plus ils vont être encouragés à faire des séjours plus longs. Tout cela va aussi dépendre de l’accueil des acteurs locaux. Si l’activité est rentable dès cette année, nous serons ravis. La location fluviale est une découverte. C’est toujours une prise de risque de développer une nouvelle activité. Un risque calculé. Deux bateaux, ça ne fait pas beaucoup, mais à terme quand on aura amorcé la pompe et vu les produits qui plaisent, on peut envisager d’en acheter d’autres. »

Les bateaux

Photos Gilles PETIT

L’agence Pamplemousse détaille ainsi les bateaux jumeaux qui sillonneront la Sèvre Niortaise : « les premiers navires de la flotte, qui auront pour nom Kifanlo et Helios, sont des « ZenRiver », des bateaux habitables en aluminium à propulsion 100 % électrique. Conçus par l’architecte Hugo Lauras de l’entreprise Naviwatt, et réalisés par le chantier Alubat et ses prestataires. Utilisables sans permis, ils accueilleront en navigation jusqu’à douze passagers et disposent de quatre couchages fixes et deux couchages d’appoint. Ces bateaux sont équipés de quatre batteries Lithium, à savoir, deux batteries qui alimentent le moteur de 10 KW se rechargent uniquement à quai ; les deux autres qui alimentent les éléments de confort du bord sont alimentés par les panneaux solaires installés sur le toit. » Chaque halte nautique proposera deux emplacements d’amarrage équipés de deux bornes de recharge électrique, d’un accès à l’eau potable et d’une station de vidange des eaux usées.

Document agence Pamplemousse

Séverine Vachon : « C’est intéressant de se dire que finalement on porte tous ensemble un projet de tourisme fluvial au départ de Niort. C’est un projet extrêmement ancien qui était initialement porté par les deux départements de Vendée et des Deux-Sèvres. Il se trouve que depuis quelque temps, c’est le Parc qui a repris la main pour redynamiser l’ensemble, mettre tous les partenaires autour de la table. Et au bout de quelques années, on s’aperçoit que finalement on arrive à mettre fin au blocage qui pouvait exister. On arrive à créer ensemble quelque chose dans l’intérêt du Marais, pour son développement tout en le préservant, car ce sont des bateaux électriques. »

Une croisière inaugurale aura lieu le 20 avril 2023. Dès lors, les deux bateaux électriques seront disponibles à la location.

Gilles PETIT

Le bureau d’accueil sera ouvert des mois d’avril à septembre inclus.

Contact : Capitainerie du Port-Boinot Quai de Belle-Île 79000 NIORT

Tél. : 05 46 44 97 67 (à La Rochelle)

infos@auboutdumarais.com

http://www.auboutdumarais.com

COULON (79) les vœux 2023 d’Anne-Sophie Guichet, maire

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La maire de Coulon, Anne-Sophie Guichet, voulait une cérémonie des vœux 2023 sous le signe de « la positivité, l’espoir et l’optimisme », tout en permettant « de faire la synthèse de l’année écoulée et d’évoquer l’avenir ». En un quart d’heure seulement, la première magistrate de la commune a balayé à très grande vitesse des sujets cruciaux et éludé, entre autres, les finances.

Une telle « mise en lumière » de l’église de la Sainte-Trinité de Coulon ferait un bel effet.

Photo Gilles Petit 18 août 2015

Le vendredi 6 janvier 2023, Mme Anne-Sophie Guichet a débuté la soirée des vœux du maire en remerciant « tous les électeurs qui [l]’avaient soutenue à l’occasion des élections départementales qui [lui] ont permis d’accéder à la fonction de conseillère départementale pour défendre avec conviction les intérêts de [la] collectivité ». Après ces remerciements inattendus, l’élue municipale a souligné : « Je ne reviendrai pas sur les trois années difficiles que nous venons de passer avec la COVID, le conflit en Ukraine, la crise économique et l’incendie de nos ateliers municipaux, les événements dont nous subissons encore les conséquences probablement pour plusieurs mois. » Ainsi, Madame la maire de Coulon met l’incendie des ateliers municipaux sur le même plan que la COVID, l’Ukraine et autre crise. Comprendra qui peut.

De nombreux puissants projecteurs sont nécessaires pour réaliser la « mise en lumière » du centre-bourg. Les économies d’électricité réalisées par ailleurs dans l’année risquent d’être englouties, en deux mois, par des images projetées sur des façades. Passé l’attrait de la nouveauté, les habitants se lasseront vite de ce décor inapproprié. Photo Gilles Petit

Son discours a ainsi débuté : « Je ne vous ferai pas une présentation détaillée car c’est présenté dans le bulletin municipal ». Un magazine 2023 que des Coulonnais n’ont pas reçu. et dont aucun exemplaire n’était disponible lors de cette cérémonie. Puis en quelques minutes chrono, la maire s’est lancé :  » l’année 2022 a vu le commencement de certains travaux : la requalification du quai Louis-Tardy (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2022/11/02/coulon-79-le-quai-louis-tardy-en-travaux-jusquau-printemps-2023/); la mise en lumière dans le cadre des petites Cités de Caractère ; la création de la maison de santé pluridisciplinaire Magné-Coulon (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2022/09/22/coulon-magne-79-la-premiere-pierre-de-la-maison-de-sante-pluridisciplinaire-intercommunale/); l’implantation d’une antenne-relais de téléphonie mobile ; la réhabilitation du site Elise-Lucas avec la relocalisation du Centre Social et Culturel du Marais ; la reconstruction d’une partie des locaux des services techniques. » Dans cet inventaire à la Prévert, il manque la création d’un nouveau logo, la construction d’une station d’épuration, l’arrivée du tourisme fluvestre (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2020/09/23/marais-poitevin-litinerance-douce-sur-la-sevre-niortaise-vue-par-le-pnr/), la fréquentation touristique, et la vente de bâtiments inestimables du patrimoine local, qui hébergent l’écomusée de la Maison du Marais Poitevin et le Centre Social et Culturel du Marais. Ce dernier se retrouve à la rue sans recours, obligeant la municipalité à précipiter un déménagement vers l’ancienne demeure léguée par Madame Élise Lucas (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2021/06/09/coulon-histoire-de-limmeuble-elise-lucas/).

En 2023, il est envisagé des aménagements dans le cadre des économies d’énergie dont le chauffage des locaux communaux et l’éclairage public ; l’amélioration de la sécurité routière avec la réhabilitation de la RD123 des feux tricolores à la route de Préplot ; l’implantation d’un village seniors ; l’hypothétique salle polyvalente ; la « liaison douce » pédestre et cycliste entre Coulon et Magné ; la rénovation du centre touristique ; et d’autres projets. Si les finances suivent, car tous ces projets, utiles ou superflus, vont coûter énormément cher à la petite commune de Coulon.

Étant équipées de diodes électroluminescentes, les lanternes de la place de l’Église consommeront moins d’énergie électrique. Malheureusement, on déplore l’esthétique de ce type d’équipement. Un choix que Madame la maire n’a guère justifié. Photo Gilles Petit

Voir l’article : https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2022/12/02/marais-poitevin-il-faut-sauver-le-village-coulon

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A propos de finances, dans son allocution Mme Guichet n’a pas cité un seul chiffre. Faute de bilan comptable, les Coulonnais ne connaissent pas l’usage de leurs contributions. Un chapitre absent dans le magazine municipal pré-cité où il est simplement souligné : « Les impôts ont augmenté… un peu… », sans bilan comptable, ni présentation des budgets de fonctionnement et d’investissement.

A ce sujet, la maire de Coulon a déclaré : « dans le contexte politique et géopolitique bouleversé, nous nous devons de rester vigilants. En effet, cette situation va venir impacter notre budget de fonctionnement de l’année 2023 et certainement diminuer nos capacités d’investissement. Et je voudrais vous rappeler que la bonne santé budgétaire et économique de la commune est l’affaire de tous et je reste convaincue que le civisme et la compréhension de chacun permettront d’appréhender cette crise dans les meilleures conditions. » Comment peut-on parler de « civisme et compréhension de chacun » à des Coulonnais et Coulonnaises qui n’ont pas accès aux informations légitimes ? Il semblerait que l’équipe municipale joue la « transparence opaque » en jonglant avec les impôts. Un exercice qui n’est pas sans risques.

Document : NiortAgglo

Le discours d’Anne-Sophie Guichet s’est achevé en informant l’assemblée que « Coulon bénéficie du label appelé « Terre de jeux » mis en place dans le cadre des jeux olympiques 2024, pour permettre à l’ensemble des territoires volontaires de s’engager en mettant en avant les valeurs du sport et de l’olympisme. » Elle a conclu la soirée par la remise de médailles de la Jeunesse, des Sports et de l’engagement associatif (sans les médailles correspondantes à épingler) à des Coulonnais et Coulonnaises qui ont marqué la vie communale ces derniers mois.

Gilles PETIT

MARAIS POITEVIN : Il faut sauver le village Coulon !!!

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Avec les grandes fresques publicitaires peintes sur des façades ; avec les « cages » renfermant les billetteries des embarcadères ; avec la multiplication de potelets et autres restrictions de circulation ; après la vente de bâtiments, les plus beaux fleurons du village ; voici désormais, autour de l’église classée, des projecteurs « sèche-cheveux » ultra-contemporains, et des espèces de lampions en guise d’éclairage public. Le centre historique de Coulon perd son identité.

Revenez Messieurs les maires Maurice Moinard et Pierre Rousseau. Vous qui avez, avec vos équipes municipales, enrichi le patrimoine immobilier de la commune ; vous qui avez entretenu le patrimoine historique de Coulon ; vous, Pierre Rousseau, qui avez poursuivi cette œuvre en contribuant au sauvetage des quais, lesquels glissaient inexorablement vers le fleuve, en préservant l’ensemble groupe scolaire/salle des fêtes/mairie d’une virulente attaque parasitaire, et en portant secours à l’église menacée d’effondrement. Tous vos efforts patrimoniaux sont menacés, depuis plus d’une décennie, par la politique du grand tourisme menée par vos successeurs.

Messieurs Maurice Moinard et Pierre Rousseau ne sont plus de ce monde. Ils sont allés rejoindre plusieurs autres élus municipaux qui les ont aidés dans cette lourde tâche de préservation de l’identité locale. Comme les « anciens » Coulonnais, disparus ou non, qui ont façonné leur monde, ils ne peuvent voir aujourd’hui Coulon perdre son âme petit à petit. Ils ne peuvent imaginer l’aura du village qui s’évanouit dans les ondes du Marais Poitevin, dans les vertiges du XXIème siècle. . . Qui des acteurs siégeant à l’actuel conseil municipal a connu ces années euphoriques ? Qui, dans cette équipe, se soucie vraiment de l’avenir patrimonial de ce village maraîchin gangréné par le tourisme et les mains-mises d’institutions extérieures ? Qui peut sauver le village de Coulon ?

La dévalorisation d’un village

Ils l’ont écrit : l’équipe municipale de Coulon actuelle, le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), l’Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), la charte du label « Petites Cités de Caractère », le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE 79), le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, les acteurs institutionnels du tourisme, . . . : « La valeur architecturale et patrimoniale du bourg de Coulon, à travers ses typologies de bâtis et ses paysages variés doit être protégée et valorisée. Les espaces extérieurs qui organisent le tissu bâti méritent un soin particulier et sont à réhabiliter avec l’objectif de valoriser la ruralité du bourg. » (Extrait AVAP)

Comment expliquer aux propriétaires des bâtiments bordant la place de l’église que leur bien est dévalué par ces « lampions » et ces « sèche-cheveux » posés par la municipalité sur leurs façades ou devant leurs portes ? Dans leurs travaux de restauration, ces Coulonnais ont respecté des charges draconiennes (couvertures, huisseries, peintures, enduits . . . ) qui leur ont été soumises.

Comment expliquer aux Coulonnais qu’ils sont mis devant le fait accompli par une municipalité qui prônait dans sa profession de foi électorale : « Responsables et unis par une même conception exigeante de l’intérêt général, notre ambition est de faire aboutir des projets qui auront été réfléchis et portés avec vous, dans le cadre d’une démarche participative » ?

Photo ci-contre : L’esthétique de la potence est très simplissime. La couleur choisie ne cache pas l’absurdité de la démarche. Photo Gilles Petit

Les habitants non consultés

Le secret étant bien gardé, la surprise est totale : les Coulonnais savaient qu’il se tramait quelque chose concernant l’éclairage public. Mais, contrairement à la promesse des nouveaux élus, les habitants n’ont pas été consultés, pas informés. Les participants aux récentes réunions d’information sur les travaux du quai Louis-Tardy ont appris que l’éclairage public de leur voie allait être « harmonisé » avec celui de la place de l’Église, sans détail. S’ils avaient su !

A propos du nouvel éclairage public, la maire Anne-Sophie Guichet a déclaré lors de la dernière réunion du conseil municipal : « Les lanternes sont plus jolies de nuit. C’est sobre, c’est moderne. On ne peut pas plaire à tout le monde, les goûts et les couleurs, malheureusement. Ce sont des éclairages à ampoules LED qui permettent des économies » . Effectivement, les goûts et les couleurs font partie intégrante de la qualité de vie des habitants d’un village. Des habitants qui voient leurs enfants ou leurs voisins partir s’installer à l’extérieur du bourg ou dans une autre commune. Des habitants qui voient les maisons des personnes décédées transformées en résidences secondaires ou en hébergements saisonniers. Des habitants qui aimeraient choisir leur cadre de vie, sans dictat.

La commune voisine de Magné a renouvelé tout son éclairage public en installant des points à diodes électroluminescentes (LED) « sobre et moderne » sauf dans le cœur du bourg. Ainsi, l’église classée monument historique, la mairie, l’espace culturel du Four Pontet, le Pont-Levis et ses quais sont restés équipés de lanternes de style à LED. Comme dans tout site historique ou de grande valeur patrimoniale. Pourquoi la commune de Coulon ferait-elle exception ?

Un gros « lampion » équipé d’une toute petite carte de 24 LED. Une telle carte ou une ampoule basse consommation peuvent s’adapter sur les lanternes existantes. La facture aurait été plus légère. Photo Gilles Petit

Une mise en lumière

Tout a commencé avec ce projet de mise en lumière lancé par le Conseil départemental des Deux-Sèvres à l’intention des communes bénéficiant du label « Petites Cités de Caractère ». La genèse de l’opération est expliquée dans un précédent article à lire ou relire au lien : coulon-marais-poitevin-79-fiat-lux-que-la-lumiere-soit .

Au début de cette opération, il s’agissait de mettre en valeur l’église de la Sainte-Trinité, inscrite à l’ISMH (Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques) depuis le 11 Octobre 1929, à l’aide de projections diverses sur les façades de l’édifice et sur son parvis. Uniquement en saison estivale. Le projet était assorti d’options dont la première comprenait « le remplacement des candélabres actuels par des lanternes dont le faisceau lumineux sera dirigé vers le sol ce qui permettra une réduction de la pollution lumineuse et une meilleure visibilité ». Apparemment, cette option est devenue prioritaire.

Photo Gilles Petit

La course aux labels

Par ailleurs, on notera que Coulon a obtenu, l’an dernier, le renouvellement du label « Petites Cités de Caractère » pour une nouvelle période de six ans et que, le 17 août 2022, la préfète des Deux-Sèvres a accordé la dénomination « commune touristique » à la commune de Coulon pour une durée de cinq ans. Pour obtenir ce statut de « communes touristiques » les communes doivent justifier la mise en œuvre d’une politique locale du tourisme et offrir une capacité d’hébergement au bénéfice d’une population non résidente. Les résidents autochtones sont ainsi totalement invisibles alors qu’ils constituent l’essence de Coulon.
Lors d’une réunion du conseil municipal, les élus coulonnais se sont « félicités de cette décision et envisagent maintenant de passer à l’étape supérieure, celle de l’obtention de la dénomination « station de tourisme », qui apporterait des avantages
notamment financiers importants. Mais les obligations à remplir pour la candidature sont beaucoup plus strictes. »
Et onéreuses.

Les nouveaux élus coulonnais trouvaient tellement belles les lanternes de l’éclairage public qu’ils les ont mises à l’honneur sur la couverture du bulletin municipal 2021.

Qui peut sauver le village de Coulon ? Apparemment, ce ne peut être qu’une intervention extérieure. Le salut pourrait venir de la commune voisine de Magné, tant on parle de fusion, de mariage. Depuis longtemps, les élus magnésiens réussissent tout ce qu’ils entreprennent. Réussite dont bénéficient les Coulonnais.

Gilles PETIT












MARAIS POITEVIN : un nouveau drapeau pour le Comité local du Souvenir Français à Coulon

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En marge de la commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, la municipalité coulonnaise et le Département des Deux-Sèvres ont officiellement remis un nouveau drapeau à l’association d’anciens combattants Souvenir Français Comité Niort-Marais Poitevin.

Le 1er novembre 2016, M. Robert Grémont a créé le Souvenir Français. Son association d’anciens combattants s’appelait alors le Comité du Marais Poitevin puisqu’il ne comptait que les communes maraîchines de Magné, Coulon, et Le Vanneau-Irleau. « On a commencé petit, » explique le président. Puis, en 2018, le Comité de Niort a été dissout suite à l’arrêt de son président, vu son grand âge, 90 ans. « Personne n’ayant pris la suite, Paris m’a demandé, parce que Niort c’est quand même la capitale des Deux-Sèvres, de reprendre le Comité niortais. Nous avons, bien sûr, repris leur drapeau qui est toujours porté par le même porte-drapeau. De cette manière, il y a toujours le drapeau du Souvenir Français aux diverses manifestations commémoratives. »

Ainsi est né le Souvenir Français Comité Marais Poitevin qui a rapidement pris de l’ampleur. « Demain, en 2023, nous aurons sept communes du Marais adhérentes. » Car ce sont principalement les communes qui adhèrent contre une cotisation de 20 euros, en plus d’associations d’anciens combattants et d’individuels (cotisation de 10 euros) .

Le Comité local du Souvenir Français s’engage à entretenir des tombes de combattants et résistants Morts pour la France, dont trois au cimetière de Coulon. « Notre but », précise M. Grémont est « de ne pas laisser à l’abandon des tombes d’anciens combattants qui n’ont plus de famille. Évidemment, nous ne nous occupons pas d’une tombe normalement entretenue par la famille. » Avec l’accord de la commune concernée, le Souvenir Français peut intervenir sur une ou des tombes d’anciens combattants identifiées comme non entretenues s’il n’y a manifestement plus de famille. La mairie, alors potentiellement propriétaire, commence par faire des recherches de famille, pour s’assurer qu’il n’y a vraiment plus personne. « Lorsque nous avons le feu vert de la mairie, nous prenons en charge la restauration. De plus, chaque 1er novembre, nous fleurissons ces tombes avec un chrysanthème à notre charge. » Les tombes entretenues par le Souvenir Français portent toutes la cocarde tricolore aux couleurs de l’association.

Le Souvenir Français qui entend aider à la conservation de tout ce qui est mémoire, peut aussi subventionner, à hauteur de 20%, des travaux plus importants comme déplacer un monument aux morts ou réinscrire des lettres sur un monument. « Nous sommes en pourparlers avec la commune de Saint-Georges-de-Rex pour remettre en état son monument dans le cadre des cent ans de cet édifice », poursuit le président. « C’est subventionné une partie par le Comité, et le département des Deux-Sèvres. Le reste étant pris en charge par Paris. Nous avons en cours un dossier concernant la commune du Vanneau-Irleau qui projette de déplacer son monument aux morts. »

Un nouveau drapeau à Coulon !!!

Mme Anne-Sophie Guichet : « Lorsque le président du Souvenir Français Comité Niort-Marais Poitevin m’a sollicité en tant que maire et conseillère départementale pour apporter une subvention à l’achat du drapeau, j’ai trouvé normal de les accompagner. Je suis très attachée à l’association du Souvenir Français au travers de leurs missions, leur mission d’entretien des tombes et des monuments, leur mission de commémoration par leur présence aux cérémonies avec leur porte-drapeau d’où l’intérêt de les accompagner pour l’achat d’un drapeau et puis pour le bon travail de transmission qu’ils font, transmission à l’attention de toutes nos générations, nos jeunes générations. »

Photo de gauche : Mme Guichet (à droite) maire de Coulon et conseillère départementale des Deux-Sèvres, a remis à M. Grémont (à gauche) un tout nouveau drapeau en déclarant « C’est un honneur et une fierté pour moi ce matin de pouvoir remettre ce drapeau. » Photo de droite : M. Grémont a ensuite confié ce drapeau au porte-drapeau coulonnais André Sabiron. Photos Gilles Petit

M. Robert Grémont : « Maintenant, nous avons trois drapeaux pour sept communes Niort, Magné, Coulon, Le Vanneau – Irleau, Saint-Georges-de-Rex, Arçais et certainement bientôt Mauzé-sur-Le-Mignon. Il y a des manifestations, surtout celles du 8 mai 1945 et du 11 novembre 1918 dans toutes ces communes. Pas de souci pour Coulon et Le-Vanneau – Irleau qui se succèdent avec un même drapeau. A Niort, c’est toujours le même avec son propre drapeau. A Magné, le drapeau de Rhin-et-Danube, une association dissoute, est revenu au Souvenir Français. A Saint-Georges-de-Rex, notre porte-drapeau peut aller à Arçais car il n’y a qu’une demi-heure intervalle. Nous essayons de faire plaisir à tout le monde. Donc nous n’avions que deux drapeaux, d’où notre demande d’achat d’un troisième. La municipalité coulonnaise et le Conseil départemental des Deux-Sèvres ont payé moitié-moitié ce drapeau. »

« La réflexion que l’on m’a faite : Il est petit votre drapeau. Tout simplement, les gens ne sont plus tout jeunes et lorsque vous avez un grand drapeau, qu’il y a du vent, qu’il pleut, c’est pour protéger le porte-drapeau. L’important, c’est d’être présent aux manifestations. Par exemple, vous avez le drapeau de l’association des porte-drapeaux du département, un petit drapeau vert qui est de même taille. Avec cette cérémonie, c’était l’occasion de remercier la commune et le département qui nous ont totalement financé ce drapeau. »

Photo Gilles Petit

Une stèle à Coulon

Photo ci-dessus : le Souvenir Français Comité Niort – Marais Poitevin a posé au cimetière de Coulon, une stèle sur laquelle ont été gravés les noms de Coulonnais qui ont combattu lors des conflits 14/18, 39/45, Indochine et Afrique du Nord. « Ce monument permet d’incliner le drapeau en mémoire de tous, même ceux qui n’ont pas de tombe. » 

Des allées communales au nom du Souvenir Français

Le Souvenir Français et deux communes ont inauguré, en février 2022, des allées au Vanneau (de l’église au cimetière) et (photo ci-contre) à Coulon (de la route de Benet au parking Gilbert-Tessont) le 8 mai 2022. Des pourparlers sont engagés avec d’autres communes. Pourquoi une telle initiative : « Pour le souvenir, plus vous mettez de panneaux Souvenir Français, plus les gens se posent la question : qu’est ce que le Souvenir Français. Le panneau est bien visible, souvent à proximité d’un cimetière, là où le Souvenir Français est implanté. » Il n’y a pas de caractère obligatoire pour une commune.

Photo Gilles Petit

Gilles PETIT 

COULON (79) Seconde suite et. . . peut-être fin des travaux de « sécurité » sur la rue Main

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Pour la seconde fois en quelques semaines, la rue Main à Coulon vient de bénéficier d’un nouvel aménagement de la circulation. Privatisée en dépit du bon sens, elle est maintenant rendue à tous les Coulonnais. Un rappel des épisodes précédents.

Avant de vous conter ce nouvel épisode, nous vous invitons à relire l’épisode relaté dans notre article publié le 15 mars 2021 (à l’adresse ci-dessous).

Depuis juin 2022, la rue Main était privatisée au bénéfice d’une poignée de résidents. Pourtant, le plan de circulation officiel affiche cette rue comme voie d’entrée vers le centre historique de Coulon. Les panneaux d’entrée et la signalisation au sol d’une zone de rencontre l’attestent.

L’entrée de la rue Main privatisée en juin 2022 (à gauche) ; la même entrée en octobre 2022 Photos Gilles PETIT
Avant (à gauche) – après (à droite) Sur la RD1, le tourne-à-gauche est maintenant possible. Photos Gilles PETIT
Avant (à gauche) – après (à droite) Sur la RD1, le tourne-à-droite est maintenant possible. Photos Gilles PETIT
Photo Gilles PETIT

En fait, depuis juin 2022, la rue Main était interdite à tous les véhicules car, d’abord elle s’est retrouvée en sens unique pour tous d’un côté, et, en plus, des panneaux installés sur la route départementale (voir photos comparatives ci-dessus) interdisaient de tourner vers la voie. Cette signalisation s’adressant à tout le monde, les riverains ne pouvaient plus rentrer chez eux, hormis à pied. Par ailleurs, la réglementation ne permet pas de poser des panneaux de « Sens interdit » à la fois aux deux extrémités d’une voie. Si un sens est interdit, l’autre sens est forcément autorisé.

Dans les épisodes précédents, il est dit que les véhicules roulent trop vite dans cette courte descente. Alors, la municipalité a instauré un stop à l’intersection basse et tracé des cases de stationnement en chicane. Les cases étant peintes autant les laisser. Photo Gilles Petit
Photo Gilles PETIT

Enfin, dans l’épisode précédent, nous relations cette cerise sur le gâteau : les véhicules des riverains qui auraient enfreint la signalisation pré-citée se voient interdits de tourner en direction du centre-bourg. Parce qu’ils risquent de virer trop vite, semble-il. Dans ce cas, à quoi peut bien servir le stop. Sachant que la rue Main est l’une des trois voies d’entrée du village figurant sur le plan de circulation officiel. La grande majorité des usagers sont des Coulonnais qui rentrent chez eux ou vont faire leurs courses intramuros, donc en tournant légitimement à gauche.

Le communiqué

Dans son communiqué du 25 octobre 2022, la municipalité de Coulon déclare : « Après une période test et de nombreux échanges avec les riverains et usagers, la commission urbanisme et voirie a décidé de retirer les panneaux interdisant de tourner dans cette rue. Le « Stop » dans le bas de cette rue est maintenu. » (*) Les échanges ont été parcimonieux, semble-t-il. « L’objet de ces expérimentations est de protéger une voirie non adaptée à une circulation importante et à des vitesses excessives », un objet qui permet d’éviter toute polémique politique sur un sujet de moindre importance pour cette petite commune. A moins que le motif inavoué soit en vérité la limitation des flux dans la rue du Four et sur le Quai Louis-Tardy (tout deux en sens unique vers le centre-bourg).

Le présent communiqué de la municipalité conclut : « Après cette nouvelle période test, la municipalité reviendra vers les riverains et usagers pour apporter une solution concertée et pérenne. » Souhaitons que cette période-test demeure pérenne.

Gilles PETIT

(*) Pour information : Les commissions municipales émettent des avis ou propositions mais n’ont aucun pouvoir de décision. Les commissions élaborent un rapport sur chaque affaire étudiée par elles, le rapport est communiqué à l’ensemble du conseil municipal. Les discussions et le rapport ne peuvent tenir lieu de délibération et de décision du conseil municipal (CE 1er mai 1930, Bergeron). (Réf. : Code général des collectivités territoriales Fiche n°12)

MAGNE – COULON (79 France) : clôture du 34ème Festival de peinture et dessin

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Comme chaque année, Magné-animation, l’association organisatrice du Festival de peinture et de dessin de Magné-Coulon, a organisé une soirée de remise des tableaux primés à leur parrain respectif. A l’issue de quatre jours d’exposition ouverte au public.

Les maires de Magné, Gérard Laborderie (à gauche) et de Coulon, Anne-Sophie Guichet (à droite) ont réceptionné les Grands Prix décernés par leur commune respective. En présence de M. Prunier, président de Magné-Animation. Photo Gilles Petit

« Une nouvelle fois, l’équipe a respecté les fondamentaux tout en maintenant une touche de créativité. 80 peintres à Coulon, 190 peintres à Magné, c’était un bon concours, » estime le président de Magné-Animation André Prunier. « En toute logique, le concours de Coulon a été reconduit. Il apporte au Festival de Peinture et de dessin une nouvelle dimension et offre aux artistes de nouveaux horizons. Ce troisième jour s’est imposé comme une évidence. »

Cette 34ème édition, comme les éditions précédentes, a recherché une alchimie gagnante entre le public et les artistes. Magné-Animation a, par exemple, proposé le dimanche 24 juillet 2022 des démonstrations de grands formats réalisés par des artistes participant au concours. Ces panneaux de bois spécialement traités étaient fournis par le Groupe Thébault, des contreplaqués multicouches de 2,50 m par 1,22 m et des moyens formats de 1,25 m par 1,22 m. Certains de ces tableaux de démonstration ont été rapidement vendus.

Cette soirée, dont le principe est que « les artistes et les partenaires puissent échanger car ce n’est pas toujours le cas lors du festival », qui clôt le 34ème Festival est ponctuée de nombreux remerciements, aux municipalités de Coulon et de Magné pour leur soutien et la participation des services techniques, aux associations Les Amis du Four Pontet gestionnaire de l’espace culturel du Four Pontet, et Festi’Magné pour le prêt de matériel. Sans oublier les « fidèles partenaires » privés et publics, les artistes professionnels et invités d’honneur, les membres du jury. . . ainsi que la vingtaine de bénévoles à Coulon et environ 70 personnes à Magné.

Selon M. Prunier « l’équipe de Magné-Animation regarde déjà en direction du 35ème Festival qui sera, comme tous les cinq ans, un grand cru, le 21 juillet 2023 à Coulon et les 22-23 juillet 2023 à Magné. Richard Gautier conservera la présidence du jury pour cette prochaine édition. »

Remise des œuvres primées à Coulon et à Magné à leur parrain respectif

Parmi les personnalités présentes, la maire de Coulon Anne-Sophie Guichet a déclaré : « Depuis de nombreuses années, nous regardions de manière envieuse ce qui se passait sur Magné. Nous n’avions pas les prétentions de pouvoir faire la même chose. » Elle poursuit en s’adressant au président Prunier « Quand vous êtes venu à Coulon proposer d’étendre ce Festival une journée sur Coulon, bien évidemment nous avons accepté avec un grand sourire et un grand entrain. C’était donc une évidence pour les élus. L’idée n’est pas d’être au niveau de Magné. On préfère rester dans un esprit familial et d’intégrer le Festival sur une journée festive avec le Marché gourmand. C’est plutôt un beau succès. Ça fait deux années de suite que les choses se passent merveilleusement bien. Du coup, jamais deux sans trois et je pense qu’on ira au delà de trois si vous en êtes d’accord. »

Quant au maire de Magné, Gérard Laborderie est « particulièrement heureux de ces retrouvailles post-festival. Je trouve les tableaux encore plus beaux que pendant le festival, parce qu’on les voit, du moins moi, je les vois avec un autre regard loin de l’effervescence du festival où on est absorbé par beaucoup de choses, car il se passe beaucoup de choses. On n’a peut-être pas le temps de s’attarder sur les tableaux. Là on les voit dans leur plénitude et je trouve que c’est particulièrement bienvenu de faire cette exposition quelques mois après le Festival pour apprécier toutes ces œuvres. Le festival est une aventure artistique, mais c’est aussi une aventure humaine. On y fait de formidables rencontres d’artistes. Avec Coulon, nous sommes deux communes très proches qui portent beaucoup de projets ensemble. On essaie chaque année d’innover, de choisir un tableau qui se démarque un peu de ce qu’on a pu primer les années précédentes. Je crois qu’il faut laisser la place à toutes les formes d’expression et ce Grand Prix de Magné m’a particulièrement tapé dans l’œil. »

Le Prix du Festival 2022 à Magné

Auteur du Grand Prix de la commune de Magné, Roger Fages (photo à gauche) a pris la parole :

« Un mot pour vous expliquer comment je suis arrivé à peindre ce tableau. J’étais parti pour faire cette vue de Magné somme toute classique avec la maison Texier. En me reculant, j’ai commencé à trouver un petit cabanon blanc. En me reculant un peu plus, j’ai trouvé cette remorque. En me reculant toujours, ces piliers, ces trois volumes blancs m’ont incité à partir sur cette composition. J’en suis arrivé à ce candélabre qui figurait ici aussi. Le propriétaire de la cour que je peins est sorti une première fois pour voir ce que je faisais. Il a vu que je peignais sa remorque. Il a dit : pourquoi vous peignez ma remorque avec tout ce qu’il y a à faire à Magné ? J’ai peint avec l’autocollant qu’il avait collé. Au bout d’un moment il me dit : vous le vendez votre tableau ? Oui, mais vous serez obligé d’attendre les résultats du concours. Les œuvres primées seront conservées. Vous croyez que votre tableau avec ma remorque sera primé. Les palmarès du jury sont souvent inattendus. Je ne l’ai plus revu depuis ce jour. Il faudra qu’il passe par la mairie pour le voir. Les résultats sont toujours excellents, la preuve. »

M. Roger Fages a été primé à la fois à Coulon et à Magné lors de ce 34ème Festival. (Voir le palmarès en vidéo à l’adresse ci-dessous)

Un chèque pour l’association deux-sévrienne de Lutte contre le cancer

Un chèque de 1 500 € a été remis à l’association locale de Lutte contre le cancer Photo Gilles PETIT

Les associations de lutte contre le cancer sont les seules en France, en association nationale, a être près des malades. Chaque association contre le cancer redonne 100% à la recherche. Au niveau local, la structure accompagne des chercheurs à Poitiers et propose des soins tels que le sophrologie, la réflexologie, les écoutes. Enfin, elle peut donner aussi un peu d’argent à ceux qui sont dans la difficulté à cause de la maladie. Elle apporte beaucoup de soleil dans le cœur des malades, avec l’aide de tous.

Gilles PETIT (textes et photographies)

Le film retraçant le 34ème Festival est à découvrir sur YouTube à l’adresse : https://youtu.be/9txJGYBM-c0

Pour rappel, voici le lien du film des palmarès et des remises des prix : https://youtu.be/9cUik4WOmok

FONTENAY-LE COMTE : Le programme 2022/2023 de l’Espace Culturel et de Congrès René-Cassin – La-Gare

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L’Espace Culturel et de Congrès René-Cassin – La-Gare à Fontenay-le-Comte (Vendée – France) vient d’annoncer la programmation de sa saison 2022/2023. Quatorze dates tous publics sont prévues, ainsi que neuf spectacles destinés aux scolaires. Une offre de spectacles pluridisciplinaires à ne pas manquer.

L’Espace Culturel et de Congrès René Cassin – La Gare de Fontenay-le-Comte (ECC) est constitué de deux équipements : 1- La grande halle, construite sur le site de l’ancienne gare ferroviaire de la ville dont on a conservé l’architecture d’origine, accolée à un espace modulable pouvant accueillir 518 à 4 500 personnes ; 2 – Le Théâtre municipal, petit théâtre à l’italienne intimiste de 257 places, datant du XIXe siècle, récemment restauré au cœur du centre historique fontenaisien. Ces outils s’ouvrent à tous les modes d’expression que sont les concerts, opéra, théâtre, danse ou cirque, mais aussi à l’accueil de salons, colloques, repas dansants, . . .

L’Espace Culturel et de Congrès René-Cassin – La Gare est installé dans l’ancienne gare ferroviaire de Fontenay-le-Comte Photo Gilles Petit

L’équipe de l’Espace culturel et de congrès est constituée de onze personnes. A savoir, une petite équipe technique formée d’un régisseur général, directeur technique, d’un régisseur au son, d’un régisseur à la lumière et de deux techniciens polyvalents. Une agente chargée de l’entretien général des bâtiments gère aussi les loges des artistes, et devient costumière en représentations. Photo ci-contre : Les techniciens-régisseurs lors de la présentation de la prochaine saison. Photo Gilles Petit

Une équipe administrative fait tourner l’ECC et organise la billetterie et la communication ; enfin une personne s’occupe, à la fois, de l’administration générale et des locations de salles, de l’accueil des associations et des partenaires privés souhaitant louer une salle. Responsable de l’ECC et responsable du service culture, Mme Célia Marais dirige l’équipe permanente du site. Elle coordonne également l’action publique à la Médiathèque Jim-Dandurand ainsi qu’au musée de Fontenay-le-Comte. Mme Marais « met en œuvre la politique décidée par les élus au niveau des secteurs, tout en préparant la programmation culturelle proposée à l’Espace. » Elle va donc voir des spectacles, en discute en équipe, échange avec l’adjointe à la culture, débat sur des choix, puis tisse un fil conducteur de la pré-programmation en fonction des coups de cœur, en fonction de l’actualité du spectacle vivant, en fonction de l’actualité dans le monde, en fonction des problématiques éventuelles. En fait, « l’actualité de ce que l’on a envie de raconter aux gens et donner l’émotion que l’on a envie de véhiculer. Un programme qui se cale entre les mois de mars et de juin pour l’année suivante. »

La programmatrice de l’ECC complète : « nous proposons des spectacles, des moments d’échanges avec les compagnies à l’issue des représentations, des ateliers et des interventions pédagogiques en lien avec les spectacles et leur thématique, ainsi que des visites du Théâtre. »

Lancement de la saison 2022-2023

Samedi 24 septembre 2022, Mme Sylvie Saint-Cyr, adjointe à la culture de la municipalité de Fontenay-le-Comte, a officiellement lancé la saison culturelle : « l’art et la culture constituent un axe fort de notre politique municipale décliné à travers des projets. Des rénovations du musée d’art et d’histoire avec l’intégration d’un Mémorial de la Résistance et de Déportation en Vendée ; la modernisation de notre médiathèque intégrée dans un réseau dynamique de lecture publique que nous créons à l’échelle de notre communauté de communes ; la poursuite d’une offre de spectacles pluridisciplinaires ouverts à tous dans l’écrin de l’espace culturel René Cassin – La Gare et du Théâtre municipal, ce dernier étant maintenant ouvert à l’année. La saison culturelle que nous élaborons autour de différents piliers avec la volonté de construire une politique culturelle et artistique ambitieuse pour tous les Fontenaisiens et aussi cohérentes et rayonnantes à l’échelle de notre territoire et aux niveaux régional et interrégional. Une programmation pluridisciplinaire, vingt-cinq spectacles cette année avec toujours le cirque et la danse comme axe fort ; le maintien d’une programmation scolaire importante avec neuf spectacles pour vingt-deux représentations. Nous accueillons chaque année quatre niveaux scolaires ; un travail en collaboration avec les pôles excellence régionaux, cette année la scène nationale de La Roche-sur-Yon après avoir accueilli l’année dernière le centre national de danse contemporaine de Nantes, pour une première régionale ; une politique d’accueil de compagnies en résidence autour d’un triptyque, soutien à la création, à la diffusion et à l’action culturelle. Six compagnies sont conventionnées aujourd’hui, nous en sommes très fiers. Nous accueillons des créations. Notamment un conte avec Jérôme Aubineau dans le cadre de la 2ème édition « Rendez-vous contes ! » à Fontenay et dans les communes de la communauté de communes ; le jazz avec ses musiques actuelles ; les danses et musiques anciennes avec la compagnie « Fontenay fait sa Renaissance » pour sa traditionnelle veillée automnale en octobre ; la journée européenne de la musique ancienne en mars ; et les très nombreuses actions culturelles déclinées en milieu scolaire et en programmation de ville d’art et d’histoire. »

Gérard Potier en ouverture

Gérard Potier ouvrira la saison, le vendredi 21 octobre 2022 avec « Le rêve du puma ou l’enfance en temps de guerre » (Cie Le bazar mythique). Ce travail de création est une libre adaptation de « La trilogie des jumeaux » de Agota Kristof. On notera aussi le chant choral et lyrique avec l’ensemble Polymnie qui montera des ateliers de chant à l’attention des scolaires. L’art du clown et du cirque viendra clore un magnifique travail autour du masque et du mime. Enfin, la Cie La Salamandre fermera la saison, le vendredi 26 mai 2023, avec son théâtre de papier intitulé « Un océan d’amour », une odyssée épique, poétique et marionnettique.

Tout au long de l’année, la ville de Fontenay-le-Comte hébergera cinq artistes en résidence : Le Camembert (jazz – musiques actuelles) ; la Cie Gianni Joseph (danse) ; Fontenay fait sa Renaissance (arts vivants – musique et danse anciennes) ; l’ensemble vocal Polymnie (pratique vocal) ; la Cie des artisans rêveurs (théâtre – art du clown).

L’accueil de l’Espace Culturel et de Congrès est ouvert du mardi au vendredi l’après-midi.
Des ouvertures exceptionnelles sont prévues les samedis 17 décembre, 7, 14 et 21 janvier 2023 de 10h à 12h
La billetterie est ouverte 45 min avant le début des spectacles. Photo Gilles Petit

Le programme complet et détaillé de la saison 2022/2023 de la ville de Fontenay-le-Comte est disponible sur le site internet https://www.fontenay-le-comte.fr/espace-cassin/agenda-cassin, et dans la plaquette largement diffusée par l’ECC.

Espace culturel et de congrès René Cassin – La Gare
Service Billetterie
Adresse : Avenue de la gare, 85200 Fontenay-le-Comte
Téléphone : 02.51.00.05.00
Mail : ecc.r.cassin@ville-fontenaylecomte.fr

Gilles PETIT