venise verte
L’autrice Eléanore Dréant publie sur Internet « Les enquêtes de Julianna Diale »
Sous le pseudonyme Eléanore Dréant, une jeune autrice, résidant dans la partie verte du Marais Poitevin, publie un roman à lire gratuitement sur le site Internet dédié aux enquêtes de son héroïne Julianna Diale.
Les enquêtes de Julianna Diale sont une série de romans policiers écrits par Eléanore Dréant. Déjà en ligne le tome 1 s’intitule « Des îles et des ombres ».
Isolée au fond d’un hameau du Marais Poitevin, la demeure cossue des parents de la jeune Héloïse n’avait pour seuls voisins que deux couples de retraités très âgés et un maraîcher bio. Assurément les cambrioleurs avaient choisi la bonne cible et le bon moment pour ne pas être dérangés. Une maison mise à sac, un petit frère introuvable, des parents aux abonnés absents et un fichu téléphone satellite braillant la cucaracha. Voilà les seules choses que trouve Héloïse en rentrant chez elle un soir de mai 2004. Heureusement, sa meilleure amie Julianna Diale et son caractère bien trempé arrivent à la rescousse. Le duo s’embarque alors dans une folle course poursuite à travers la France et l’Europe pour sauver la famille d’Héloïse.
Toutes les deux en Terminale à Niort, les jeunes filles étaient amies depuis la Seconde. Si leurs cursus les avaient séparées le temps des cours, littéraires pour Héloïse et scientifiques pour Julianna, leur profonde amitié n’avait jamais failli au fil des années. Aussi, quand son amie l’avait appelée, paniquée, quelques instants plus tôt, Julianna avait préféré perdre son permis de conduire flambant neuf plutôt que de la laisser affronter seule cette énorme tuile.
Des eaux du Marais Poitevin aux littoraux glacés d’Islande, en passant par les pentes abruptes des Alpes, Julianna Diale devra se confronter à des ennemis redoutables pour sauver la famille de sa meilleure amie Héloïse.
Eléanore Dréant écrit des romans ou des nouvelles depuis qu’elle sait « tenir correctement un crayon ». « Autant dire qu’avant d’avoir appris à rédiger des phrases intelligibles, » dit-elle, « mes petites histoires étaient pour le moins nébuleuses à qui essayait de les lire. Rassurez-vous, j’ai fait quelques progrès depuis… enfin j’espère. Ayant troqué mes crayons de couleur pour successivement un feutre turquoise, un stylo plume et maintenant un ordinateur, j’aimerais partager avec vous ma passion. Vous trouverez donc sur ce site mes romans en accès totalement libre et gratuit ! Pas besoin de s’inscrire ou de payer quoi que ce soit. Ponctuellement, j’ajouterai aussi des nouvelles, des billets d’humeur ou de coups de cœur sur le blog de Julianna. »
Les enquêtes de Julianna Diale sont une série de romans policiers écrits pas Eléanore Dréant à suivre au rythme d’un chapitre publié chaque lundi et chaque vendredi. Dès leur parution, tous les romans seront accessibles gratuitement à la lecture en ligne sur ce site : http://www.juliannadiale.com
Une trentaine de chapitres sont déjà publiés du tome 1 « Des îles et des ombres » dans la série inédite des enquêtes de Julianna Diale. On notera que très bientôt les lecteurs pourront dialoguer avec Julianna Diale via son blog ouvert sur son site Internet.
Gilles PETIT

Festival International de peinture et de dessin de Magné (79) : une nouvelle équipe, une même organisation
Organisatrice du Festival International de peinture et de dessin, l’association Magné-Animation était au bord de l’implosion. C’était sans compter sur un groupe de bénévoles souhaitant organiser la 35ème édition. Après la nomination, par une assemblée de bénévoles et de partenaires, des membres d’un nouveau conseil d’administration, un bureau exécutif doit être constitué.
Mercredi 8 février 2023, l’association Magné-Animation a convié à une réunion d’information les personnes intéressées et les bonnes volontés qui désirent œuvrer à la réussite de cet événement local : le Festival International de peinture et de dessin de Magné-Coulon.
Face à une vague de démissions, il devenait urgent de relancer l’organisation de la seule manifestation d’envergure existante dans le Marais Poitevin. Souhaitant éviter la catastrophe, le maire de Magné M. Gérard Laborderie est monté au créneau devant une centaine d’auditeurs.


M. Gérard Laborderie : « Vous le savez tous, Magné Animation traverse en ce moment une période de turbulences, avec, notamment la démission de plusieurs membres du bureau, la tentative d’éviction d’un membre du conseil d’administration, le départ de certains partenaires et bénévoles et finalement la démission du président, de la vice-présidente et de la trésorière. J’en prends acte. Je n’ai pas d’autre choix de toute façon. Quelles qu’en soient les raisons, je les remercie pour leur action au bénéfice des précédentes éditions. Mais une page se tourne comme ce fut déjà le cas lors du départ de Claude Audis. Et nous devons regarder devant nous pour reconstruire et assurer la pérennité du Festival. Je tiens à préciser d’emblée que, en tant que maire, je n’ai pas à m’immiscer dans le fonctionnement de la vie associative. L’action municipale et l’action associative sont complémentaires, mais bien distinctes et chacune d’elles doit conserver sa capacité d’initiative et d’indépendance. Cependant, Magné-Animation a cette particularité de porter depuis 35 ans LA manifestation phare de la commune, au point qu’aujourd’hui le Festival international de peinture et de dessin fait partie intégrante du patrimoine culturel de la commune de Magné. En conséquence, je voudrais apporter mon attachement, et celui de l’ensemble de la municipalité actuelle, comme les précédentes d’ailleurs, à cette manifestation qui véhicule l’identité, l’image de Magné dans toute la France et au-delà de nos frontières. Jusqu’à 300 peintres dans les rues de Magné les meilleures années, plus de 10 000 visiteurs en un week-end, aucune autre manifestation ne suscite un tel intérêt. Nous devons donc unir nos efforts pour reconstruire une nouvelle organisation avec, pour premier objectif, la réussite de la 35ème édition du Festival et, au delà, la pérennité de ce festival pour les années à venir. Plusieurs élus sont prêts à s’investir auprès de la nouvelle équipe qui va se constituer pour assurer la réussite de cette 35ème édition. Bien entendu, dans le seul intérêt du Festival, loin de toute considération politique. Un Festival qui doit rester le Festival international de peinture de Magné. Il n’est bien sûr pas question de refuser toutes évolutions et nouveautés, mais ces évolutions ne doivent pas lui faire perdre son âme. J’ai souvent salué dans mes interventions lors des inaugurations que j’ai eu le plaisir de présider, la recette de cette formidable réussite élaborée et peaufinée par Claude Audis et son équipe d’organisateurs, de bénévoles et de partenaires. Un mélange savamment posé de culture, d’art, de talents et de convivialité. Ne pas perdre son âme, c’est exactement ce que j’ai dit au président André Prunier lorsqu’il m’a proposé cette troisième journée à Coulon, notre cher voisin dont nous sommes très proches dans plusieurs projets. Toutefois, dans la communication, Magné doit rester la tête d’affiche qui ne doit céder sa place à personne. Je ne vais pas vous dire ce que vous devez faire. Pour ma part, avant cette réunion, j’ai pris contact avec Jean-Marie Zacchi qui a été président du jury pendant de nombreuses années dont l’attachement à ce Festival demeure intact même si depuis le trentième anniversaire, il ne vient plus. Il m’a assuré de son soutien entier et total, et se tient à notre disposition pour nous donner ses conseils avisés si nous le sollicitons, ainsi que pour nous proposer des invités d’honneur parmi son carnet d’adresses. J’ai également pris contact avec Richard Gautier, président du jury de la dernière édition, qui m’a confirmé sa présence en tant que tel en juillet prochain, ainsi que Daniel Doutre qui sera également à ses côtés en tant que membre du jury. Unissons donc nos efforts pour la réussite de ce Festival et vive le Festival international de Magné. »
En sept minutes, le maire de Magné a tout dit. Il ne reste plus qu’à se retrousser les manches. Ainsi, une poignée de membres de l’ancienne équipe organisatrice a pris le problème à-bras-le-corps, rapidement rejoints par des sympathisants.
M. Gérard Doray : « Il n’y a pas de projet ficelé à vous proposer. Il y a reconduction de ce qui se faisait auparavant, mais la volonté c’est de dialoguer avec le plus de personnes possibles qui nous feront le plaisir de postuler au sein du Conseil d’administration. Pour que le Festival se développe dans l’avenir. L’enjeu est de pérenniser ses partenaires et des partenaires publics, ainsi que l’engagement de beaucoup de structures privées. On essaiera de mettre un point plus particulier sur la communication, à la fois dans les deux villages de Coulon et de Magné. »
Les débats de l’assemblée de mercredi consistaient à rameuter les troupes, et remettre sur les rails la même organisation qui a fait la réputation du Festival. Selon M. Laborderie : « Il ne faut pas envisager de révolution. Le gros changement va venir de la méthode, de la façon de travailler ensemble. On ne va pas changer fondamentalement. Ce soir, il s’agit surtout de se compter, de voir qui a envie de continuer dans les meilleures conditions possibles. »
Le 35ème Festival International de Magné-Coulon est prévu les 21, 22 et 23 juillet 2023.


Le Conseil d’administration de Magné–Animation : Président : Gérard DORAY ; Vice-président : Franck MARIONNEAU ; Trésorier : Gildas CAILLON ; trésorier adjoint : Vincent ALBERT ; Secrétaire : Sylvie MARIONNEAU ; Secrétaire adjointe : Michèle BAUDOUIN ; Membres actifs : Sébastien BILLAUD, Catherine TROMAS, Eric FICHET, Aurélie ALLEIN, Cyril CAILLEAUD, Françoise DOUGE, Paquita PEREZ, Cathy PEREZ, Alain CHATEIGNE, Jean-Pierre FAIDY, Sébastien FERRON.
contact@festivaldepeinturemagne.com
Gilles PETIT
TOURISME FLUVESTRE : Niort et Marans « Au bout du Marais » sur la Sèvre Niortaise
L’agence Pamplemousse by Kapalouest va gérer les locations des deux bateaux habitables électriques financés par les pouvoirs publics. L’IIBSN (Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise) va héberger les bureaux d’accueil et administratif de la section deux-sévrienne de cette entreprise rochelaise dans une partie de ses locaux réaménagés en Capitainerie, sur le Quai de Belle-Ile à Niort (Deux-Sèvres).

Selon son maire, et président de Niort Agglo, M. Jérôme Baloge, « la ville de Niort et les Deux-Sèvres ont enfin une capitainerie. Elle est belle et surtout elle est à Niort. C’est par fierté qu’elle rappelle à quel point notre rivière est un fleuve, certes méandreux, qui constitue ce formidable parc naturel du Marais Poitevin. Son itinéraire est très peu direct, mais tout à fait charmant vers la mer. Et là se réalise un vieux rêve pour les Deux-Sévriens et les Niortais, à savoir retrouver une Sèvre pleinement navigable et de pouvoir naviguer de Niort vers la mer. Un bel exercice de coopération. C’est un projet qui rentre pleinement dans le projet cœur de ville. »

Tous les financeurs [3 EPCI, les départements 79-85-17, les régions Pays-de-la-Loire et Nouvelle-Aquitaine, le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin et l’IIBSN] du projet de tourisme fluvial et fluvestre sur la Sèvre Niortaise étaient présents à la réception des locaux de la Capitainerie mis à la disposition de l’agence Pamplemousse by Kapalouest, lançant ainsi l’opération « Au bout du Marais ». Nous vous invitons à consulter notre précédent article qui retrace la genèse de l’opération, au lien suivant :

La capitainerie est installée dans les anciens locaux occupés par le personnel d’exploitation de l’IIBSN. Le bâtiment a été conservé en gardant la structure porteuse, et en l’isolant par l’extérieur. Cet espace est désormais dédié à l’accueil du public, mais aussi à l’administration de l’antenne locale de l’agence Pamplemousse qui bénéficiera d’un loyer modéré. Ses façades largement ouvertes favorisent le lien recherché entre l’intérieur et l’extérieur, à savoir, entre l’eau et l’espace d’exploitation.
Un autre bâtiment voisin hébergera l’atelier du service de réparation, mais aussi le matériel et les employés de l’IIBSN chargés de la lutte contre la jussie. Contiguë, une salle rassemblera les archives de l’IIBSN, lesquelles sont disséminées un peu partout dans des communes du marais. Enfin, une salle de réunion toute équipée offrira une large ouverture sur le Quai de Belle-île, les points d’ancrage des futurs bateaux et la Sèvre Niortaise. Ces locaux qui bénéficient de commodités adaptées aux personnes à mobilité réduite, seront mis aussi à disposition des autres collectivités. On notera que le parking fermé sera partagé entre le personnel de l’Institution et la clientèle de la Capitainerie.

Mme Séverine Vachon, présidente de l’IIBSN explique : « Depuis mars 2020, l’IIBSN a procédé à l’aménagement de la Capitainerie. Cet outil majeur était la propriété de l’État depuis le XIXè siècle dans le cadre des grands travaux de navigation décrétés en 1808. La construction de la capitainerie de Niort est une pièce centrale de la mise en œuvre du tourisme fluvial. Elle a été précédée d’un vaste programme de réhabilitation des ouvrages de régulation et des écluses permettant cette navigabilité. [ndlr : l’IIBSN gère 683 km de voies d’eau dont 100 navigables, 7 grands barrages, 33 barrages télégérés, 14 écluses, 70 ponts, et trois centres d’exploitation] Les bâtiments sont propriétés de l’IIBSN depuis le transfert du domaine public fluvial par l’État. Le site du Quai de Belle-île abritait un ensemble de bureaux techniques, un ancien atelier de chaudronnerie, de menuiserie et de mécanique, activités déportées aujourd’hui à Marans pour une grande partie. Le 15 février prochain, la Capitainerie accueillera l’agence Pamplemousse by Kapalouest comme concessionnaire du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin pour la location de bateaux habitables. Des itinéraires de croisière fluviale sur la Sèvre Niortaise seront possibles et Niort sera le port d’accueil, base de départ et d’arrivée de ces bateaux. Une autorisation d’occupation temporaire du domaine public fluvial sera délivrée en février pour une durée de cinq ans. Cette autorisation comprendra les loyers de la capitainerie et l’ancrage stable des bateaux au port. »
Les travaux, 634 985 € TTC, ont été financés par l’État et la région Nouvelle-Aquitaine à 25 % chacun, par le Département des Deux-Sèvres et par l’agglomération niortaise, à raison de 20% chacun, 10% restant à la charge de l’Institution.
MM. Vachon conclut : « Nous sommes un territoire d’eau et de nature avec un Parc Naturel Régional, seconde zone humide de France. C’est une richesse pour notre territoire. Les collectivités toutes sensibilités confondues ont adhéré à ce projet. Il était de notre devoir d’y participer. Les travaux arrivent à leur fin avec la finalisation des pontons pour le compte des communautés de communes ou encore la mise en place de la signalisation fluviale sur la Sèvre qui est le fait de l’Institution. Demain, l’IIBSN se positionnera aussi auprès des collectivités, propriétaires des bateaux, pour assurer les interventions de premier niveau auprès des usagers et sera un interlocuteur incontournable pour l’opérateur Pamplemousse by Kapalouest, notamment. Nous envisageons aussi la modernisation du centre de contrôle courant 2023 ainsi que la restauration et la sécurisation du site. Nous nous ouvrirons davantage au public. Cette belle ambition, je suis ravie de la partager ensemble et 2023 sera certainement une première étape pour le tourisme fluvial sur le territoire. »

Mme Anne Colson, directrice commerciale Agence Pamplemousse by Kapalouest : « Nous avons plusieurs entreprises familiales à La Rochelle. Nous faisions jusqu’à présent essentiellement de la location de bateaux à voile sur la mer, depuis 1985. Nous avons remporté l’appel d’offres pour ce projet d’exploitation de location de deux pénichettes électriques sans permis sur la Sèvre Niortaise qui va porter le nom « Au bout du Marais ». C’est le nom commercial de cette nouvelle activité pour nous.
Pourquoi ? Il faut savoir que mes grands-parents ont habité Coulon, personnellement je réside au sud du Marais Poitevin. C’est une région que l’on connait. Mes activités m’appellent sur La Rochelle, mais mon lieu de vie est déjà sur le Marais. Développer une activité sur le Marais semblait une évidence. Nous avons beaucoup de clients niortais déjà aujourd’hui. Nous sommes adhérents à l’Office de Tourisme de Niort depuis de nombreuses années. Quand nous avons entendu parler de ce projet, naturellement il nous a intéressé. C’est notre métier, même si c’est du fluvial. Le projet est très attendu de la part des Niortais et des locaux. Il y a beaucoup de gens qui vont prendre contact avec nous juste en sachant que c’est enfin lancé. Il y a une grille de tarifs [ndlr : locations une semaine 2 100 € ; un week-end 600 € ] et un site internet http://www.auboutdumarais.com. Au moins une personne sera basée à la Capitainerie. Notre équipe de La Rochelle viendra en soutien de l’activité à Niort, si nécessaire. Le pari est d’être présent sur les deux sites. Nos locaux sont d’abord à Niort car c’est la nouvelle Capitainerie de l’IIBSN qui les fournit avec les contrats des bateaux. Des locaux à Marans ne sont pas d’actualité. Le bureau étant à Niort, les bateaux seront basés à Niort parce qu’il leur faut un point de stationnement. S’il y a des demandes de clients situés à un autre point du parcours, on peut tout à fait imaginer un tel format. On peut aussi imaginer qu’un client ait fait un one-way de Niort à Marans et que le client suivant le prenne à Marans pour le ramener à Niort. Nous n’entendons pas forcer des départs de Niort. C’est une activité nouvelle qui va se développer sur un parcours assez court en terme de temps et en terme géographique donc tout l’enjeu va être vraiment d’encourager les voyageurs à passer au moins la moitié de leur séjour à terre, à débarquer, à aller faire des activités, à aller dans les restaurants, dans les boutiques, etc. Déjà on sait que c’est une attente au niveau politique mais c’est aussi un intérêt économique pour nous. Plus les gens vont débarquer, profiter de la destination à terre, plus ils vont être encouragés à faire des séjours plus longs. Tout cela va aussi dépendre de l’accueil des acteurs locaux. Si l’activité est rentable dès cette année, nous serons ravis. La location fluviale est une découverte. C’est toujours une prise de risque de développer une nouvelle activité. Un risque calculé. Deux bateaux, ça ne fait pas beaucoup, mais à terme quand on aura amorcé la pompe et vu les produits qui plaisent, on peut envisager d’en acheter d’autres. »
Les bateaux

L’agence Pamplemousse détaille ainsi les bateaux jumeaux qui sillonneront la Sèvre Niortaise : « les premiers navires de la flotte, qui auront pour nom Kifanlo et Helios, sont des « ZenRiver », des bateaux habitables en aluminium à propulsion 100 % électrique. Conçus par l’architecte Hugo Lauras de l’entreprise Naviwatt, et réalisés par le chantier Alubat et ses prestataires. Utilisables sans permis, ils accueilleront en navigation jusqu’à douze passagers et disposent de quatre couchages fixes et deux couchages d’appoint. Ces bateaux sont équipés de quatre batteries Lithium, à savoir, deux batteries qui alimentent le moteur de 10 KW se rechargent uniquement à quai ; les deux autres qui alimentent les éléments de confort du bord sont alimentés par les panneaux solaires installés sur le toit. » Chaque halte nautique proposera deux emplacements d’amarrage équipés de deux bornes de recharge électrique, d’un accès à l’eau potable et d’une station de vidange des eaux usées.





Séverine Vachon : « C’est intéressant de se dire que finalement on porte tous ensemble un projet de tourisme fluvial au départ de Niort. C’est un projet extrêmement ancien qui était initialement porté par les deux départements de Vendée et des Deux-Sèvres. Il se trouve que depuis quelque temps, c’est le Parc qui a repris la main pour redynamiser l’ensemble, mettre tous les partenaires autour de la table. Et au bout de quelques années, on s’aperçoit que finalement on arrive à mettre fin au blocage qui pouvait exister. On arrive à créer ensemble quelque chose dans l’intérêt du Marais, pour son développement tout en le préservant, car ce sont des bateaux électriques. »
Une croisière inaugurale aura lieu le 20 avril 2023. Dès lors, les deux bateaux électriques seront disponibles à la location.
Gilles PETIT
Le bureau d’accueil sera ouvert des mois d’avril à septembre inclus.
Contact : Capitainerie du Port-Boinot Quai de Belle-Île 79000 NIORT
Tél. : 05 46 44 97 67 (à La Rochelle)
infos@auboutdumarais.com
COULON (79) : Encore un nouveau logo pour la commune
Les Coulonnais ont découvert leur nouveau logo dans le magazine municipal 2023 avec pour seule explication : « A l’occasion de la refonte en cours du site de la commune, la commission communication a jugé opportun de renouveler le logo de Coulon, remplaçant ainsi le précédent datant d’une dizaine d’années. »
Un logo, forme abrégée de logotype, est « une composition figurée servant à identifier visuellement, de façon immédiate une entreprise, une marque, une association, une institution, un produit, un service, un événement ou toute autre sorte d’organisations dans le but de se faire connaître et reconnaître des publics et marchés auquel il s’adresse et de se différencier des autres entités d’un même secteur. De nombreux éléments sont à prendre en compte afin de transmettre le message souhaité, tant au niveau des formes que des couleurs. » (Wikipédia)




……….Logo n°1…………………………Logo n°2…………………………………………………….. Logo n°3 ……………………………………..Logo n°4
Le logo qui vient de naître à Coulon est la quatrième représentation de la commune. A notre connaissance. Le premier (voir illustration Logo n°1) est né en 1993 sous l’impulsion du maire M. Pierre Rousseau. La municipalité de M. Albert Cheminet a créé le Logo n°2 en 2009 qui disparaît en 2011 emporté par le décès prématuré de M. Cheminet. En 2012, le maire M. Michel Simon présente le Logo n°3. Une illustration qui restera en vigueur jusqu’à la sortie du Logo n°4, nouveau né de l’équipe municipale dirigée, à présent, par Mme. Anne-Sophie Guichet.
L’analyse
A 30 ans, le logo n°1 ne fait pas son âge. Selon les spécialistes, sa forme « carrée » fait référence « à la stabilité et à la robustesse ». Il suggère également une forme « ronde » qui, elle, fait référence à « la Terre, à la nature en général ». Cette forme véhicule « une image de sécurité, de bien-être et d’apaisement ». Il existe, à l’inverse, la forme triangulaire assurant « l’idée d’innovation, de progression et de techniques de pointe ». Ce logo n°1 sied encore parfaitement à la commune de Coulon.

Si le logo n°2 semble issu d’un esprit rêveur, bucolique, voire fantaisiste, impossible à reproduire sur de nombreux supports, le logo n°3 est savamment construit par un graphiste professionnel. Cependant, cinq détails nous interpellent :
son format atypique (très large) qui limite son usage ; ses traits de dessin très fins qui risquent de se confondre à la réduction de ce logo ou par flocage sur une surface blanche ; la vague bleue qui semble submerger les bâtiments stylisés ; la barque placée très proche du côté droit du logo, une place suggérant qu’elle ne peut plus avancer, laissant son avenir derrière elle. Il s’agit d’une image particulièrement négative que les initiés (photographes, cinéastes, artistes-peintres . . . ) comprendront. Cet effet négatif est renforcé par les traits ou vagues qui suivent longuement le bateau. Enfin, la croix chrétienne figurant sur un toit n’est pas souhaitable sur un logo républicain.

Le logo n°4 pourrait être un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire en matière de communication. Notre première impression : un batelier pousse fort sur sa pigouille pour sortir des crocs d’un monstre qui a déjà la gueule presque fermée. Dans ce logo, la barque symbolise la commune. Elle est conduite par un conseil municipal sous la forme d’un batelier. Mais ce Maraîchin pousse péniblement une barque (sa position attestant l’effort produit) . . . vide. Pourquoi ce vide, alors que des élus sont censés conduire leurs administrés sur la bonne voie ? Elle pourrait transporter des personnes, des denrées, des marchandises, des animaux, . . . de quoi assurer l’avenir des Coulonnais et Coulonnaises.
La barque est située au centre du logo. Ainsi, pour les mêmes raisons évoquées au paragraphe précédent, l’image est maladroite, sauf si le graphiste a voulu laisser à la barque une porte de sortie des mâchoires. On notera que la « mâchoire » supérieure de l’énorme C forme une épaisse couverture extrêmement sombre qui suggère le noir, la nuit, l’ombre planante, le cauchemar, l’inquiétude, annonçant peut-être un danger imminent. Dans ce cas, cette image négative explique pourquoi le batelier semble se dépêcher à avancer. Enfin, l’eau est stylisée de couleur verte, délaissant les autres couleurs qui font la richesse et la diversité de la Venise Verte.
Le texte
Publié dans le magazine municipal 2023 de Coulon, le texte, en citation non signée, qui accompagne le logo n°4 doit être lu attentivement.

« Une plate » : De tous temps, les Maraîchins appellent leurs barques, des bateaux. Tous les bateaux à fond plat du monde entier peuvent être appelés « plates ». Ce nom est encore employé dans le Marais Breton, dit Marais Vendéen, tout proche, afin de différencier les bateaux à coque (en V) des bateaux plats. En effet, situé à cheval sur les départements de Vendée et Loire-Atlantique, ce Marais était une baie de côte océanique qui s’est refermée. Les hommes de l’époque naviguaient sur des embarcations devant affronter les vagues et les marées, d’où une coque en V. L’eau salée ayant progressivement été remplacée par une eau douce et calme, les habitants-pêcheurs ont opté pour le fond plat bien plus pratique et stable pour exercer leur activité. Aujourd’hui, il est fait un distinguo entre les deux appellations. Cependant, les entreprises de batellerie touristique locales nomment leurs bateaux, des yoles, de modèle identique aux barques du Marais Poitevin. La Plate ou platte est aussi un grand bateau à fond plat qui navigue sur des fleuves et grosses rivières à débit variable, dont le Rhône, la Loire, l’Allier, le Cher.
« Son bateleur » : Un bateleur est une personne exécutant des tours d’adresse ou de force dans les foires et sur les places publiques. Ou, familièrement « un bouffon qui imite en riant l’exemple sérieux de beaucoup d’hommes du monde ». Sérieusement, le Maraîchin est un batelier, pas un bateleur ;
« Sous le C de Coulon » : la barque navigue DANS le C de Coulon. Dans cette symbolique, nous cherchons l’« écrin de verdure où la vie est agréable et la nature protégée » ;
« Le C capital dessine une alcôve » : Une alcôve est un renfoncement dans le mur d’une chambre, où l’on place un ou plusieurs lits. (Larousse). En conséquence, nous ne comprenons pas comment « Coulon se révèle alors comme une porte, un passage secret », encore moins « une terre de légende » ;
« La signature Au cœur du Marais Poitevin renforce cette dimension patrimoniale . . . « : le Marais Poitevin est un bien qui n’appartient pas à Coulon, ni à aucune des communes de la zone. Par ailleurs, est-ce qu’une « signature » peut renforcer une « dimension » ?
Créer un logo engendre de nouvelles dépenses obligatoires non négligeables pour le porte-monnaie des contribuables, comme changer le papier à lettre, les enveloppes, des documents administratifs, le flocage sur les véhicules, modifier des panneaux, des enseignes, des affiches, et autres.
Conclusion
Les valeurs que font passer les logotypes sont désormais celles de la proximité, et du caractère humain des institutions qu’ils représentent. Des couleurs plus vives et chaudes (jaune, orange, rouge) sont plus largement utilisées donnant ainsi place à une image de dynamisme et de modernité. Selon des graphistes, les logos du début des années 2000 sont stylisés et simplifiés, parfois à l’extrême. Les formes géométriques et très figuratives disparaissent laissant place à des formes plus rondes, tout comme les typographies qui renoncent aux capitales. Finalement, même légèrement modifié, le logo N°1 demeure une valeur sûre qui représente parfaitement la commune de Coulon, pour des décennies. Les conseillers municipaux actuels et futurs devraient s’en inspirer.

Voulant ainsi marquer leur passage, les municipalités coulonnaises imposent leur identité en créant leur propre logo. Au risque de détruire l’identité patrimoniale de leur chère commune maraîchine de Coulon, en Marais Poitevin des Deux-Sèvres.
Gilles Petit
COULON (79) les vœux 2023 d’Anne-Sophie Guichet, maire
La maire de Coulon, Anne-Sophie Guichet, voulait une cérémonie des vœux 2023 sous le signe de « la positivité, l’espoir et l’optimisme », tout en permettant « de faire la synthèse de l’année écoulée et d’évoquer l’avenir ». En un quart d’heure seulement, la première magistrate de la commune a balayé à très grande vitesse des sujets cruciaux et éludé, entre autres, les finances.

Une telle « mise en lumière » de l’église de la Sainte-Trinité de Coulon ferait un bel effet.
Photo Gilles Petit 18 août 2015
Le vendredi 6 janvier 2023, Mme Anne-Sophie Guichet a débuté la soirée des vœux du maire en remerciant « tous les électeurs qui [l]’avaient soutenue à l’occasion des élections départementales qui [lui] ont permis d’accéder à la fonction de conseillère départementale pour défendre avec conviction les intérêts de [la] collectivité ». Après ces remerciements inattendus, l’élue municipale a souligné : « Je ne reviendrai pas sur les trois années difficiles que nous venons de passer avec la COVID, le conflit en Ukraine, la crise économique et l’incendie de nos ateliers municipaux, les événements dont nous subissons encore les conséquences probablement pour plusieurs mois. » Ainsi, Madame la maire de Coulon met l’incendie des ateliers municipaux sur le même plan que la COVID, l’Ukraine et autre crise. Comprendra qui peut.

De nombreux puissants projecteurs sont nécessaires pour réaliser la « mise en lumière » du centre-bourg. Les économies d’électricité réalisées par ailleurs dans l’année risquent d’être englouties, en deux mois, par des images projetées sur des façades. Passé l’attrait de la nouveauté, les habitants se lasseront vite de ce décor inapproprié. Photo Gilles Petit
Son discours a ainsi débuté : « Je ne vous ferai pas une présentation détaillée car c’est présenté dans le bulletin municipal ». Un magazine 2023 que des Coulonnais n’ont pas reçu. et dont aucun exemplaire n’était disponible lors de cette cérémonie. Puis en quelques minutes chrono, la maire s’est lancé : » l’année 2022 a vu le commencement de certains travaux : la requalification du quai Louis-Tardy (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2022/11/02/coulon-79-le-quai-louis-tardy-en-travaux-jusquau-printemps-2023/); la mise en lumière dans le cadre des petites Cités de Caractère ; la création de la maison de santé pluridisciplinaire Magné-Coulon (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2022/09/22/coulon-magne-79-la-premiere-pierre-de-la-maison-de-sante-pluridisciplinaire-intercommunale/); l’implantation d’une antenne-relais de téléphonie mobile ; la réhabilitation du site Elise-Lucas avec la relocalisation du Centre Social et Culturel du Marais ; la reconstruction d’une partie des locaux des services techniques. » Dans cet inventaire à la Prévert, il manque la création d’un nouveau logo, la construction d’une station d’épuration, l’arrivée du tourisme fluvestre (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2020/09/23/marais-poitevin-litinerance-douce-sur-la-sevre-niortaise-vue-par-le-pnr/), la fréquentation touristique, et la vente de bâtiments inestimables du patrimoine local, qui hébergent l’écomusée de la Maison du Marais Poitevin et le Centre Social et Culturel du Marais. Ce dernier se retrouve à la rue sans recours, obligeant la municipalité à précipiter un déménagement vers l’ancienne demeure léguée par Madame Élise Lucas (https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2021/06/09/coulon-histoire-de-limmeuble-elise-lucas/).
En 2023, il est envisagé des aménagements dans le cadre des économies d’énergie dont le chauffage des locaux communaux et l’éclairage public ; l’amélioration de la sécurité routière avec la réhabilitation de la RD123 des feux tricolores à la route de Préplot ; l’implantation d’un village seniors ; l’hypothétique salle polyvalente ; la « liaison douce » pédestre et cycliste entre Coulon et Magné ; la rénovation du centre touristique ; et d’autres projets. Si les finances suivent, car tous ces projets, utiles ou superflus, vont coûter énormément cher à la petite commune de Coulon.
Étant équipées de diodes électroluminescentes, les lanternes de la place de l’Église consommeront moins d’énergie électrique. Malheureusement, on déplore l’esthétique de ce type d’équipement. Un choix que Madame la maire n’a guère justifié. Photo Gilles Petit
Voir l’article : https://actualitescoulonmaraispoitevin.com/2022/12/02/marais-poitevin-il-faut-sauver-le-village-coulon

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A propos de finances, dans son allocution Mme Guichet n’a pas cité un seul chiffre. Faute de bilan comptable, les Coulonnais ne connaissent pas l’usage de leurs contributions. Un chapitre absent dans le magazine municipal pré-cité où il est simplement souligné : « Les impôts ont augmenté… un peu… », sans bilan comptable, ni présentation des budgets de fonctionnement et d’investissement.

A ce sujet, la maire de Coulon a déclaré : « dans le contexte politique et géopolitique bouleversé, nous nous devons de rester vigilants. En effet, cette situation va venir impacter notre budget de fonctionnement de l’année 2023 et certainement diminuer nos capacités d’investissement. Et je voudrais vous rappeler que la bonne santé budgétaire et économique de la commune est l’affaire de tous et je reste convaincue que le civisme et la compréhension de chacun permettront d’appréhender cette crise dans les meilleures conditions. » Comment peut-on parler de « civisme et compréhension de chacun » à des Coulonnais et Coulonnaises qui n’ont pas accès aux informations légitimes ? Il semblerait que l’équipe municipale joue la « transparence opaque » en jonglant avec les impôts. Un exercice qui n’est pas sans risques.
Document : NiortAgglo
Le discours d’Anne-Sophie Guichet s’est achevé en informant l’assemblée que « Coulon bénéficie du label appelé « Terre de jeux » mis en place dans le cadre des jeux olympiques 2024, pour permettre à l’ensemble des territoires volontaires de s’engager en mettant en avant les valeurs du sport et de l’olympisme. » Elle a conclu la soirée par la remise de médailles de la Jeunesse, des Sports et de l’engagement associatif (sans les médailles correspondantes à épingler) à des Coulonnais et Coulonnaises qui ont marqué la vie communale ces derniers mois.
Gilles PETIT
MARAIS POITEVIN : Il faut sauver le village Coulon !!!
Avec les grandes fresques publicitaires peintes sur des façades ; avec les « cages » renfermant les billetteries des embarcadères ; avec la multiplication de potelets et autres restrictions de circulation ; après la vente de bâtiments, les plus beaux fleurons du village ; voici désormais, autour de l’église classée, des projecteurs « sèche-cheveux » ultra-contemporains, et des espèces de lampions en guise d’éclairage public. Le centre historique de Coulon perd son identité.


Revenez Messieurs les maires Maurice Moinard et Pierre Rousseau. Vous qui avez, avec vos équipes municipales, enrichi le patrimoine immobilier de la commune ; vous qui avez entretenu le patrimoine historique de Coulon ; vous, Pierre Rousseau, qui avez poursuivi cette œuvre en contribuant au sauvetage des quais, lesquels glissaient inexorablement vers le fleuve, en préservant l’ensemble groupe scolaire/salle des fêtes/mairie d’une virulente attaque parasitaire, et en portant secours à l’église menacée d’effondrement. Tous vos efforts patrimoniaux sont menacés, depuis plus d’une décennie, par la politique du grand tourisme menée par vos successeurs.
Messieurs Maurice Moinard et Pierre Rousseau ne sont plus de ce monde. Ils sont allés rejoindre plusieurs autres élus municipaux qui les ont aidés dans cette lourde tâche de préservation de l’identité locale. Comme les « anciens » Coulonnais, disparus ou non, qui ont façonné leur monde, ils ne peuvent voir aujourd’hui Coulon perdre son âme petit à petit. Ils ne peuvent imaginer l’aura du village qui s’évanouit dans les ondes du Marais Poitevin, dans les vertiges du XXIème siècle. . . Qui des acteurs siégeant à l’actuel conseil municipal a connu ces années euphoriques ? Qui, dans cette équipe, se soucie vraiment de l’avenir patrimonial de ce village maraîchin gangréné par le tourisme et les mains-mises d’institutions extérieures ? Qui peut sauver le village de Coulon ?
La dévalorisation d’un village
Ils l’ont écrit : l’équipe municipale de Coulon actuelle, le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), l’Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), la charte du label « Petites Cités de Caractère », le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE 79), le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, les acteurs institutionnels du tourisme, . . . : « La valeur architecturale et patrimoniale du bourg de Coulon, à travers ses typologies de bâtis et ses paysages variés doit être protégée et valorisée. Les espaces extérieurs qui organisent le tissu bâti méritent un soin particulier et sont à réhabiliter avec l’objectif de valoriser la ruralité du bourg. » (Extrait AVAP)
Comment expliquer aux propriétaires des bâtiments bordant la place de l’église que leur bien est dévalué par ces « lampions » et ces « sèche-cheveux » posés par la municipalité sur leurs façades ou devant leurs portes ? Dans leurs travaux de restauration, ces Coulonnais ont respecté des charges draconiennes (couvertures, huisseries, peintures, enduits . . . ) qui leur ont été soumises.
Comment expliquer aux Coulonnais qu’ils sont mis devant le fait accompli par une municipalité qui prônait dans sa profession de foi électorale : « Responsables et unis par une même conception exigeante de l’intérêt général, notre ambition est de faire aboutir des projets qui auront été réfléchis et portés avec vous, dans le cadre d’une démarche participative » ?
Photo ci-contre : L’esthétique de la potence est très simplissime. La couleur choisie ne cache pas l’absurdité de la démarche. Photo Gilles Petit

Les habitants non consultés
Le secret étant bien gardé, la surprise est totale : les Coulonnais savaient qu’il se tramait quelque chose concernant l’éclairage public. Mais, contrairement à la promesse des nouveaux élus, les habitants n’ont pas été consultés, pas informés. Les participants aux récentes réunions d’information sur les travaux du quai Louis-Tardy ont appris que l’éclairage public de leur voie allait être « harmonisé » avec celui de la place de l’Église, sans détail. S’ils avaient su !
A propos du nouvel éclairage public, la maire Anne-Sophie Guichet a déclaré lors de la dernière réunion du conseil municipal : « Les lanternes sont plus jolies de nuit. C’est sobre, c’est moderne. On ne peut pas plaire à tout le monde, les goûts et les couleurs, malheureusement. Ce sont des éclairages à ampoules LED qui permettent des économies » . Effectivement, les goûts et les couleurs font partie intégrante de la qualité de vie des habitants d’un village. Des habitants qui voient leurs enfants ou leurs voisins partir s’installer à l’extérieur du bourg ou dans une autre commune. Des habitants qui voient les maisons des personnes décédées transformées en résidences secondaires ou en hébergements saisonniers. Des habitants qui aimeraient choisir leur cadre de vie, sans dictat.
La commune voisine de Magné a renouvelé tout son éclairage public en installant des points à diodes électroluminescentes (LED) « sobre et moderne » sauf dans le cœur du bourg. Ainsi, l’église classée monument historique, la mairie, l’espace culturel du Four Pontet, le Pont-Levis et ses quais sont restés équipés de lanternes de style à LED. Comme dans tout site historique ou de grande valeur patrimoniale. Pourquoi la commune de Coulon ferait-elle exception ?

Une mise en lumière
Tout a commencé avec ce projet de mise en lumière lancé par le Conseil départemental des Deux-Sèvres à l’intention des communes bénéficiant du label « Petites Cités de Caractère ». La genèse de l’opération est expliquée dans un précédent article à lire ou relire au lien : coulon-marais-poitevin-79-fiat-lux-que-la-lumiere-soit .
Au début de cette opération, il s’agissait de mettre en valeur l’église de la Sainte-Trinité, inscrite à l’ISMH (Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques) depuis le 11 Octobre 1929, à l’aide de projections diverses sur les façades de l’édifice et sur son parvis. Uniquement en saison estivale. Le projet était assorti d’options dont la première comprenait « le remplacement des candélabres actuels par des lanternes dont le faisceau lumineux sera dirigé vers le sol ce qui permettra une réduction de la pollution lumineuse et une meilleure visibilité ». Apparemment, cette option est devenue prioritaire.
Photo Gilles Petit

La course aux labels
Par ailleurs, on notera que Coulon a obtenu, l’an dernier, le renouvellement du label « Petites Cités de Caractère » pour une nouvelle période de six ans et que, le 17 août 2022, la préfète des Deux-Sèvres a accordé la dénomination « commune touristique » à la commune de Coulon pour une durée de cinq ans. Pour obtenir ce statut de « communes touristiques » les communes doivent justifier la mise en œuvre d’une politique locale du tourisme et offrir une capacité d’hébergement au bénéfice d’une population non résidente. Les résidents autochtones sont ainsi totalement invisibles alors qu’ils constituent l’essence de Coulon.
Lors d’une réunion du conseil municipal, les élus coulonnais se sont « félicités de cette décision et envisagent maintenant de passer à l’étape supérieure, celle de l’obtention de la dénomination « station de tourisme », qui apporterait des avantages
notamment financiers importants. Mais les obligations à remplir pour la candidature sont beaucoup plus strictes. » Et onéreuses.

Qui peut sauver le village de Coulon ? Apparemment, ce ne peut être qu’une intervention extérieure. Le salut pourrait venir de la commune voisine de Magné, tant on parle de fusion, de mariage. Depuis longtemps, les élus magnésiens réussissent tout ce qu’ils entreprennent. Réussite dont bénéficient les Coulonnais.
Gilles PETIT
COULON (79) le Quai Louis-Tardy en travaux jusqu’au printemps 2023
La « requalification des espaces publics et la mise en piétonisation de l’ensemble du Quai Louis-Tardy à Coulon » sont lancées. Les travaux débutant ce 2 novembre 2022, les habitants du site ont pris connaissance des détails de l’opération.

Une fois de plus le Quai Louis-Tardy (photo ci-dessus : plan cavalier de Coulon réalisé par Damien Cabiron 2016) sera condamné à toute circulation et stationnement automobiles et cyclistes du 2 novembre au 23 décembre 2022, puis du 9 janvier au 31 mars 2023. Toutefois, les riverains et les services bénéficieront de créneaux d’accès.
Jeudi 27 octobre 2022, face à un important auditoire très attentif, la maire de Coulon, Anne-Sophie Guichet, a ouvert la séance d’information : « C’est un projet dont on parle depuis longtemps. Puisqu’il a commencé à être évoqué en 2019 par l’ancienne équipe municipale. Nous avons souhaité que cette troisième réunion des riverains soit participative, comme les précédentes. » Conduits par l’entreprise DCI Environnement, maître d’ouvrage, ces travaux sont le fruit d’un travail en commun de différents acteurs que sont la municipalité locale, le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin (PNR), la Communauté d’Agglomération du Niortais (AggloNiort), l’Architecte des Bâtiments de France des Deux-Sèvres (ABF), les habitants riverains…. « C’est un site compliqué. Nous sommes dans le cœur névralgique de notre village, » a ajouté Mme Guichet. « Un point très fréquenté où il est difficile d’entreprendre des travaux. »
Le projet
Très vite la maire a donné la parole à Mme Camille Dolfus agent d’étude chez DCI Environnement. Laquelle a tracé les grandes lignes du projet à partir de l’histoire des lieux, puis présenté le calendrier et l’organisation des travaux.
D’entrée, Mme Dolfus a signalé que les architectes de DCI Environnement ont tenu compte du « regard prononcé » de l’ABF, accompagné du PNR, sur la logique d’installation de ce quai. « Au départ du projet, l’ABF avait insisté sur l’histoire de ce site, notamment sur les différentes rues perpendiculaires au Quai ». Dont les rues de la Pêchoire et de la Douve, « d’anciennes voies d’eau qui épanchaient les fluctuations du marais en fonction des saisons. » Pour l’ABF, « l’important est de retrouver cette lecture qu’on pouvait avoir à la fois des cales et à la fois de ces rues d’eau coulant en profondeur dans le tissu urbain de Coulon. » Les intervenants ont travaillé « sur l’idée de prolonger ces voies sur le quai avec un calepinage particulier. L’idée était aussi de retrouver un calcaire d’une bonne tenue qui ne soit pas trop gélif, qui tienne dans le temps. De plus, il s’agissait de guider les eaux pluviales vers la Sèvre. » Le tout en utilisant la pierre, au maximum.







Ci-dessus, les trottoirs seront supprimés et la pente sera accentuée pour évacuer l’eau pluviale vers le fleuve. Photos Gilles Petit
Mme Dolfus poursuit son exposé : « Il ne passe pas de véhicules lourds, car de toute façon c’est trop exigu. Par contre, nous trouvons beaucoup de chemins pédestres, d’embarcadères, donc beaucoup de monde l’été sur ce tout petit quai qui ne dépasse pas sept mètres de largeur voire huit mètres au mieux sur l’ensemble du linéaire. Actuellement, ce quai est emprunté en sens unique par les voitures, principalement riveraines. Enfin, il existe 28 accès entre le quai et les arrières des rues. C’était une gageure d’essayer de rendre piétonnier ce quai tout en conservant l’activité nécessaire pour livrer les hôtels, les commerces et desservir les riverains. »





Le mobilier dit de confort installé par des Coulonnais au fil des années sera déposé et remis en place. Photos Gilles Petit
Les véhicules entrent principalement sur les quais par la rue de la Douve, située à l’est du site et peuvent sortir par deux rues échappatoires : les rues du Château-bas et du Port-aux-Moules. Côté stationnement, « sur les dix-huit places actuelles, nous en avons gardé seize dont deux réservées aux Personnes à Mobilité Réduite, localisées entre la rue de la Pêchoire jusqu’au pont de la route départementale (RD) ». Par ailleurs, les architectes ont décidé de « ne pas reprendre les aménagements de la Place de la Coutume. Ce serait vu dans un deuxième temps pour une question de budget. » Seuls les arbres manquants seront replantés et quelques points liés aux secteurs voisins.







Seront également conservés les éléments patrimoniaux, comme ces pierres charretières et ces bornes kilométriques et hectométriques qui jalonnent le halage au départ de Port-Boinot à Niort jusqu’à Marans. Photos Gilles Petit
Concernant les travaux, il a été établi cinq secteurs d’intervention distincts. Le premier secteur va de l’entrée du site, depuis la plaine de l’Autremont, jusqu’à la rue du Port-aux-Moules. Le deuxième secteur constitue la place de la Coutume. Le troisième secteur va du pignon d’une maison côté est de la place de la Coutume jusqu’à la rue de l’Église. Le quatrième secteur rejoint la ruelle du Four. Le cinquième secteur terminera les travaux jusqu’à l’escalier situé sous le pont de la RD. Comme les engins ne pourront entrer et sortir du quai Louis-Tardy que par la rue de la Douve, l’entreprise Colas débutera les travaux par le secteur le plus éloigné de cette rue, à savoir le premier secteur. Elle procèdera donc à reculons par secteurs pré-cités après avoir complètement achevé le secteur précédant.
(Photos ci-dessus : côté ouest à gauche, côté est à droite) Sur ces deux extrémités du projet (premier et dernier secteurs), le sol recevra un « stabilisé renforcé finition façon sable » pour rappeler le chemin de halage harmonisé avec les limites du projet.

Hormis les extrémités, DCI Environnement a décidé, en accord avec l’ABF, de traiter la chaussée du quai en enrobé grenaillé au lieu d’un enrobé façon noir. « Il est sablé fortement et donc éclairci et poreux aussi », précise Mme Dolfus. « Nous avons décidé de travailler sur du calcaire avec la pierre de La-Tieule qui est une pierre calcaire des plus résistantes qui soit, qui vient de Lozère. C’est donc une pierre du Massif Central pas du tout gélive et très belle. Elle peut prendre des teintes grisées, elle n’est pas trop jaune. Elle peut rappeler aussi l’eau. » Ces « agrafes de pierre calcaire » disposées sur quatre ou cinq rangs matérialiseront, entre autres, les anciens trottoirs. Les cases de stationnement existantes seront maintenues et délimitées par des clous enfoncés dans le sol. Les riverains espèrent que les véhicules respecteront ces cases car ils craignent que l’absence de trottoirs les incite à se coller contre les façades.

Les rebords des bâtiments seront retravaillés et les services techniques de la commune entendent élaborer une prairie fleurie à certains endroits. Des semences qui présenteront au moins quarante à cinquante espèces de palettes de plantation suivant les saisons. « Mais on ne plante pas côté rivière. Pour le paysagiste-conseil comme pour l’architecte des bâtiments de France, » ajoute Mme Dolfus, « le Quai Louis-Tardy n’a jamais été planté en arbre, ils veulent rester sur quelque chose de très ras pour que le regard passe. »
On notera aussi que le quai n’a jamais eu de cabanes d’embarcadères. Ces verrues hideuses, dont le projet ne parle pas, qui brisent l’harmonie recherchée.
Une exception toutefois, « le seul arbre, un frêne malade existant sur le quai [hormis ceux qui abritent la billetterie de la place de la Coutume, puisqu’il n’y a pas d’intervention sur ce secteur] sera remplacé par un joli sorbier domestique. » En effet, cet arbre a une histoire, il avait été planté en l’honneur de l’ancien tenancier du café La Pigouille.

Le mobilier dit-urbain sera contemporain mais fin à coloris plutôt taupe, avec « de vrais parkings vélo dignes de ce nom. » Il y aura peu de corbeilles de rue afin d’inciter les touristes à repartir avec leurs déchets.
Il sera installé un éclairage public aux diodes électroluminescentes (LED) à intensité variable en fonction des passages des usagers pour éviter la pollution nocturne et économiser l’électricité (Onze lanternes sur les façades, cinq lanternes sur mâts). Ceci en adéquation avec les « éclairages qualitatifs » de façade autour de l’église. Des lumignons seront insérés sur une des mains courantes de la passerelle. Enfin, les gros globes des bornes d’éclairage des berges seront remplacés par un système à LED encastré, donc plus discret.
Photos Gilles Petit
« La piétonisation de ce quai nécessite un accès contrôlé », estiment les élus coulonnais. Des bornes à clé prisonnière semi escamotables ? Des bornes automatiques ? Des barrières à roulettes motorisées ou non ? On verra. Pour le moment, les habitants se posent d’autres questions : Est-ce que des commerces doivent fermer pendant les travaux se demandent des professionnels ? Qu’en est-il des nuisances notamment sonores et du stationnement pendant les travaux ? Où seront les points de collecte des ordures ménagères et de tri ? Où passeront les circuits vélos dont la Vélo Francette ? Quel sera l’impact sur les constructions ? Pour répondre à cette dernière question un huissier est passé dans les maisons riveraines chargé de constater l’état des bâtisses avant le début des travaux de requalification des espaces publics et mise en piétonisation de l’ensemble du Quai Louis-Tardy à Coulon.
Gilles PETIT
COULON (79) Seconde suite et. . . peut-être fin des travaux de « sécurité » sur la rue Main
Pour la seconde fois en quelques semaines, la rue Main à Coulon vient de bénéficier d’un nouvel aménagement de la circulation. Privatisée en dépit du bon sens, elle est maintenant rendue à tous les Coulonnais. Un rappel des épisodes précédents.
Avant de vous conter ce nouvel épisode, nous vous invitons à relire l’épisode relaté dans notre article publié le 15 mars 2021 (à l’adresse ci-dessous).
Depuis juin 2022, la rue Main était privatisée au bénéfice d’une poignée de résidents. Pourtant, le plan de circulation officiel affiche cette rue comme voie d’entrée vers le centre historique de Coulon. Les panneaux d’entrée et la signalisation au sol d’une zone de rencontre l’attestent.







En fait, depuis juin 2022, la rue Main était interdite à tous les véhicules car, d’abord elle s’est retrouvée en sens unique pour tous d’un côté, et, en plus, des panneaux installés sur la route départementale (voir photos comparatives ci-dessus) interdisaient de tourner vers la voie. Cette signalisation s’adressant à tout le monde, les riverains ne pouvaient plus rentrer chez eux, hormis à pied. Par ailleurs, la réglementation ne permet pas de poser des panneaux de « Sens interdit » à la fois aux deux extrémités d’une voie. Si un sens est interdit, l’autre sens est forcément autorisé.


Enfin, dans l’épisode précédent, nous relations cette cerise sur le gâteau : les véhicules des riverains qui auraient enfreint la signalisation pré-citée se voient interdits de tourner en direction du centre-bourg. Parce qu’ils risquent de virer trop vite, semble-il. Dans ce cas, à quoi peut bien servir le stop. Sachant que la rue Main est l’une des trois voies d’entrée du village figurant sur le plan de circulation officiel. La grande majorité des usagers sont des Coulonnais qui rentrent chez eux ou vont faire leurs courses intramuros, donc en tournant légitimement à gauche.
Le communiqué
Dans son communiqué du 25 octobre 2022, la municipalité de Coulon déclare : « Après une période test et de nombreux échanges avec les riverains et usagers, la commission urbanisme et voirie a décidé de retirer les panneaux interdisant de tourner dans cette rue. Le « Stop » dans le bas de cette rue est maintenu. » (*) Les échanges ont été parcimonieux, semble-t-il. « L’objet de ces expérimentations est de protéger une voirie non adaptée à une circulation importante et à des vitesses excessives », un objet qui permet d’éviter toute polémique politique sur un sujet de moindre importance pour cette petite commune. A moins que le motif inavoué soit en vérité la limitation des flux dans la rue du Four et sur le Quai Louis-Tardy (tout deux en sens unique vers le centre-bourg).
Le présent communiqué de la municipalité conclut : « Après cette nouvelle période test, la municipalité reviendra vers les riverains et usagers pour apporter une solution concertée et pérenne. » Souhaitons que cette période-test demeure pérenne.
Gilles PETIT
(*) Pour information : Les commissions municipales émettent des avis ou propositions mais n’ont aucun pouvoir de décision. Les commissions élaborent un rapport sur chaque affaire étudiée par elles, le rapport est communiqué à l’ensemble du conseil municipal. Les discussions et le rapport ne peuvent tenir lieu de délibération et de décision du conseil municipal (CE 1er mai 1930, Bergeron). (Réf. : Code général des collectivités territoriales Fiche n°12)
MAGNE – COULON (79 France) : clôture du 34ème Festival de peinture et dessin
Comme chaque année, Magné-animation, l’association organisatrice du Festival de peinture et de dessin de Magné-Coulon, a organisé une soirée de remise des tableaux primés à leur parrain respectif. A l’issue de quatre jours d’exposition ouverte au public.

« Une nouvelle fois, l’équipe a respecté les fondamentaux tout en maintenant une touche de créativité. 80 peintres à Coulon, 190 peintres à Magné, c’était un bon concours, » estime le président de Magné-Animation André Prunier. « En toute logique, le concours de Coulon a été reconduit. Il apporte au Festival de Peinture et de dessin une nouvelle dimension et offre aux artistes de nouveaux horizons. Ce troisième jour s’est imposé comme une évidence. »
Cette 34ème édition, comme les éditions précédentes, a recherché une alchimie gagnante entre le public et les artistes. Magné-Animation a, par exemple, proposé le dimanche 24 juillet 2022 des démonstrations de grands formats réalisés par des artistes participant au concours. Ces panneaux de bois spécialement traités étaient fournis par le Groupe Thébault, des contreplaqués multicouches de 2,50 m par 1,22 m et des moyens formats de 1,25 m par 1,22 m. Certains de ces tableaux de démonstration ont été rapidement vendus.







Cette soirée, dont le principe est que « les artistes et les partenaires puissent échanger car ce n’est pas toujours le cas lors du festival », qui clôt le 34ème Festival est ponctuée de nombreux remerciements, aux municipalités de Coulon et de Magné pour leur soutien et la participation des services techniques, aux associations Les Amis du Four Pontet gestionnaire de l’espace culturel du Four Pontet, et Festi’Magné pour le prêt de matériel. Sans oublier les « fidèles partenaires » privés et publics, les artistes professionnels et invités d’honneur, les membres du jury. . . ainsi que la vingtaine de bénévoles à Coulon et environ 70 personnes à Magné.
Selon M. Prunier « l’équipe de Magné-Animation regarde déjà en direction du 35ème Festival qui sera, comme tous les cinq ans, un grand cru, le 21 juillet 2023 à Coulon et les 22-23 juillet 2023 à Magné. Richard Gautier conservera la présidence du jury pour cette prochaine édition. »
Remise des œuvres primées à Coulon et à Magné à leur parrain respectif























Parmi les personnalités présentes, la maire de Coulon Anne-Sophie Guichet a déclaré : « Depuis de nombreuses années, nous regardions de manière envieuse ce qui se passait sur Magné. Nous n’avions pas les prétentions de pouvoir faire la même chose. » Elle poursuit en s’adressant au président Prunier « Quand vous êtes venu à Coulon proposer d’étendre ce Festival une journée sur Coulon, bien évidemment nous avons accepté avec un grand sourire et un grand entrain. C’était donc une évidence pour les élus. L’idée n’est pas d’être au niveau de Magné. On préfère rester dans un esprit familial et d’intégrer le Festival sur une journée festive avec le Marché gourmand. C’est plutôt un beau succès. Ça fait deux années de suite que les choses se passent merveilleusement bien. Du coup, jamais deux sans trois et je pense qu’on ira au delà de trois si vous en êtes d’accord. »
Quant au maire de Magné, Gérard Laborderie est « particulièrement heureux de ces retrouvailles post-festival. Je trouve les tableaux encore plus beaux que pendant le festival, parce qu’on les voit, du moins moi, je les vois avec un autre regard loin de l’effervescence du festival où on est absorbé par beaucoup de choses, car il se passe beaucoup de choses. On n’a peut-être pas le temps de s’attarder sur les tableaux. Là on les voit dans leur plénitude et je trouve que c’est particulièrement bienvenu de faire cette exposition quelques mois après le Festival pour apprécier toutes ces œuvres. Le festival est une aventure artistique, mais c’est aussi une aventure humaine. On y fait de formidables rencontres d’artistes. Avec Coulon, nous sommes deux communes très proches qui portent beaucoup de projets ensemble. On essaie chaque année d’innover, de choisir un tableau qui se démarque un peu de ce qu’on a pu primer les années précédentes. Je crois qu’il faut laisser la place à toutes les formes d’expression et ce Grand Prix de Magné m’a particulièrement tapé dans l’œil. »
Le Prix du Festival 2022 à Magné
Auteur du Grand Prix de la commune de Magné, Roger Fages (photo à gauche) a pris la parole :

« Un mot pour vous expliquer comment je suis arrivé à peindre ce tableau. J’étais parti pour faire cette vue de Magné somme toute classique avec la maison Texier. En me reculant, j’ai commencé à trouver un petit cabanon blanc. En me reculant un peu plus, j’ai trouvé cette remorque. En me reculant toujours, ces piliers, ces trois volumes blancs m’ont incité à partir sur cette composition. J’en suis arrivé à ce candélabre qui figurait ici aussi. Le propriétaire de la cour que je peins est sorti une première fois pour voir ce que je faisais. Il a vu que je peignais sa remorque. Il a dit : pourquoi vous peignez ma remorque avec tout ce qu’il y a à faire à Magné ? J’ai peint avec l’autocollant qu’il avait collé. Au bout d’un moment il me dit : vous le vendez votre tableau ? Oui, mais vous serez obligé d’attendre les résultats du concours. Les œuvres primées seront conservées. Vous croyez que votre tableau avec ma remorque sera primé. Les palmarès du jury sont souvent inattendus. Je ne l’ai plus revu depuis ce jour. Il faudra qu’il passe par la mairie pour le voir. Les résultats sont toujours excellents, la preuve. »
M. Roger Fages a été primé à la fois à Coulon et à Magné lors de ce 34ème Festival. (Voir le palmarès en vidéo à l’adresse ci-dessous)
Un chèque pour l’association deux-sévrienne de Lutte contre le cancer

Les associations de lutte contre le cancer sont les seules en France, en association nationale, a être près des malades. Chaque association contre le cancer redonne 100% à la recherche. Au niveau local, la structure accompagne des chercheurs à Poitiers et propose des soins tels que le sophrologie, la réflexologie, les écoutes. Enfin, elle peut donner aussi un peu d’argent à ceux qui sont dans la difficulté à cause de la maladie. Elle apporte beaucoup de soleil dans le cœur des malades, avec l’aide de tous.
Gilles PETIT (textes et photographies)
Le film retraçant le 34ème Festival est à découvrir sur YouTube à l’adresse : https://youtu.be/9txJGYBM-c0
Pour rappel, voici le lien du film des palmarès et des remises des prix : https://youtu.be/9cUik4WOmok
En vidéo, le palmarès du 34ème Festival de peinture et de dessin de Coulon-Magné (Marais Poitevin des Deux-Sèvres)
L’association Magné-Animation a organisé son 34ème Festival international de peinture et de dessin la peinture grandeur Nature ! les 22 juillet 2022 à Coulon, 23 et 24 juillet 2022 à Magné. Voici les palmarès des deux concours énoncés par le président André Prunier.
Créé le 13 avril 1989, le Festival International de peinture et dessin de Magné (Deux-Sèvres), ouvert à tous, est un des premiers rendez-vous de peintres en France. Ce festival est organisé par Magné-Animation, association culturelle soutenue, par de nombreux fidèles partenaires. Durant sept heures à Coulon et/ou deux journées à Magné, les peintres de toutes factures et dessinateurs participants devaient réaliser une œuvre exclusivement sur place dans le temps imparti.
Voici le palmarès en vidéo au lien YouTube suivant : https://youtu.be/9cUik4WOmok
Bonne lecture
Réalisation vidéo : Gilles PETIT