Mois: Mai 2024

Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 : des fiertés régionales pour avitailler le Maxi Banque Populaire XI à l’occasion du Relais des Océans

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Communiqué de presse : 30/05/2024

Il s’agit du prochain temps fort nautique particulièrement attendu du Relais de la Flamme de Paris 2024. Le 7 juin prochain, la Flamme Olympique embarquera à bord du Maxi Banque Populaire XI pour une aventure mémorable entre Brest et les Antilles, Le Relais des Océans. Cette traversée de l’Atlantique, du 7 au 15 juin, vise notamment à faire rayonner les fiertés et les réussites françaises. C’est un équipage inédit mené par Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, composé de personnalités inspirantes reconnues pour leur engagement et leur expérience, qui prendra place à bord : l’athlète Marie-José Pérec, la médecin Marine Lorphelin, l’acteur et dramaturge Alexis Michalik et le chef cuisinier Hugo Roellinger.

  • Marie-José Pérec est l’une des plus grandes légendes du sport français. Guadeloupéenne d’origine, elle est la seule Française à avoir été sacrée triple championne olympique d’athlétisme, sport phare des Jeux. Elle remporte l’or en 1992 aux Jeux Olympiques à Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux Olympiques d’Atlanta 1996 sur 400 mètres et 200 mètres.
  • Marine Lorphelin est l’une des toutes premières ambassadrices, très engagée sur les Relais de la Flamme Olympique et Paralympique de Paris 2024. Jeune femme médecin accomplie et active, elle incarne entre autres les valeurs du sport qui fait partie intégrante de son quotidien et elle fera notamment la promotion du sport santé sur les Relais.
  • Alexis Michalik, prodige du théâtre français, dont la pièce actuelle “Edmond” a été récompensée par 5 Molières. Après avoir interprété le rôle d’Olivier de Kersauson, célèbre navigateur français, au cinéma l’année dernière, Alexis Michalik s’apprête à marcher dans ses pas en réalisant sa première transatlantique à la voile.
  • Hugo Roellinger est un chef français doublement étoilé. Breton d’origine et engagé en faveur d’une gastronomie durable (une étoile verte lui a été décernée en 2020), Hugo Roellinger est un amoureux de la mer, il navigue et rêve depuis petit de faire une transatlantique à la voile.

Accompagné d’Armel Le Cléac’h incontournable skipper du Maxi Banque Populaire XI, et de Sébastien Josse, co- skipper du trimaran, l’équipage sera ainsi entouré de deux des meilleurs skippers, qui cumulent à eux seuls 7 tours du monde à la voile. Comme un symbole, ils avaient remporté ensemble une célèbre transatlantique en novembre dernier, à Fort-de France…

Banque Populaire célèbrera ainsi la réussite en mer, mais également à terre en mettant à l’honneur les savoir-faire de ses clients au travers de réalisations emblématiques qui contribuent au rayonnement de leur territoire. Ces produits d’exception, fiertés des entreprises, des PME et des artisans partout en France, embarqueront aux côtés de la Flamme Olympique de Paris 2024. Attachées depuis plus d’un siècle à mettre en lumière leurs régions et tous ceux qui contribuent à leur dynamisme, les 12 Banques Populaires régionales ont sélectionné chacune un symbole fort réalisé par un de leurs clients pour prendre part à l’aventure.

Par ailleurs, une œuvre, réalisée par une artisane d’art, lauréate de la Fondation Banque Populaire est spécialement créée pour le Relais des Océans, et prendra également le large à bord du Maxi Banque Populaire XI, pour cette traversée de la réussite.

Les produits qui traverseront l’Atlantique et qui symbolisent le made in France partout dans le monde.

Des couteaux artisanaux du célèbre village de Laguiole

Honoré Durand (Aveyron), Banque Populaire Occitane

Il s’agit d’une tradition d’excellence perpétuée par une entreprise française familiale et artisanale qui a offert à un petit village de l’Aveyron une reconnaissance à travers le monde. À Laguiole entouré de couteliers et de forgerons, Honoré Durand, Maître Artisan et « gardien du savoir-faire du Couteau de Laguiole », fabrique tout un éventail de couteaux et d’accessoires reconnus pour leur finesse et leur robustesse. A l’occasion du Relais des Océans, sept pièces d’exception ont été forgées et s’apprêtent à traverser l’Atlantique à bord du Maxi Banque Populaire XI.

Des sacs en voiles de bateaux recyclées

Mathieu Bimbenet (Vendée), Banque Populaire Grand Ouest

Ce sont des produits au design chic qui ont vite séduit bien au-delà des habitués des littoraux.  Créés en 2005, ces sacs se démarquent dans l’univers du bagage et du prêt-à-porter avec sa production composée en voiles de bateaux recyclées, collectées auprès des marins et des voileries. La démarche de cette entreprise bretonne, dirigée par Mathieu Bimbenet, va à l’inverse des collections de mode et décoration : partir de la matière collectée avant d’imaginer ses nouveaux produits. Un engagement qui vise notamment à réduire l’impact environnemental en donnant une seconde vie aux objets marins. Plusieurs voiles ayant appartenu aux bateaux Banque Populaire ont d’ailleurs été utilisées pour la fabrication de certaines collections.

De la moutarde 100% française qui voyage à travers le monde

Luc Vandermaesen (Côte d’Or), Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

Depuis 1840, cette entreprise fondée par M. Fauroy en Côte d’Or propose des moutardes conçues à partir de graines venant uniquement de France. Elle s’attache à respecter les méthodes de fabrication traditionnelle tout en recherchant en permanence de nouveaux alliages de saveur. Cliente de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté depuis plus de 30 ans, l’entreprise dirigée aujourd’hui par Luc Vandermaesen participe au rayonnement de la Bourgogne et de la France dans le monde entier.

Du haddock préparé par des « maîtres-fumeurs »

Philippe Fromantin (Pas-de-Calais), Banque Populaire du Nord

Cette entreprise centenaire basée dans le Pas-de-Calais s’emploie à respecter un savoir-faire artisanal, transmis de génération en génération et s’est affirmée comme le spécialiste de la salaison maritime. Le poisson est délicatement salé afin qu’il s’imprègne lentement des volutes de fumées émises par des fours à bois traditionnels. L’équipage du Maxi Banque Populaire XI emportera ainsi à bord un assortiment de poissons fumés à Boulogne-sur-Mer pour accompagner ses repas lors de cette traversée inédite.

Un coffret d’huiles de noix périgourdines

Laurent et Sylvain Chambon (Dordogne), Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique

Au cœur du Périgord Noir, un Domaine dirigé par Laurent Chambon et son fils Sylvain, perpétue le savoir-faire de la noix et de la truffe, emblèmes du terroir périgourdin. C’est au pied du majestueux château de Castelnaud, dans un corps de ferme du XVIIIe siècle, que le Domaine s’est établi, entouré d’une noyeraie bio de 7 hectares sur lesquels trônent deux moulins à huile, une truffière et un restaurant. Avec 11 récompenses au Concours Général Agricole, dont 7 en or, Laurent et Sylvain Chambon invitent l’équipage du Maxi Banque Populaire XI à plonger au cœur des savoir-faire anciens avec un assortiment périgourdin qui ravira les papilles des marins.

Du tendre nougat artisanal de Montélimar

Gilles Tolozanot (Drôme), Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes

Il s’agit de l’histoire d’une famille qui perpétue une tradition ancestrale, la fabrique de nougat de Montélimar. Depuis plus de 50 ans, la famille Tolozanot s’attache à conserver ce parfait mélange entre gout et originalité, et ne sélectionnant que des matières premières de qualité. Depuis que Gilles a pris la suite de son père en 2000, il travaille dans ses ateliers avec son épouse et leurs deux enfants dans une démarche d’excellence qui fait la renommée de cet artisan nougatier dans le monde entier. Pour le Relais des Océans, c’est sur l’Atlantique que sera dégustée cette gourmandise appréciée par l’équipage.

Un miroir métallique en clin d’œil au territoire champenois

Kevin Kopko (Marne), Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne

Depuis 2017, cette métallerie rémoise créée par Kevin Kopko s’est spécialisée dans la conception sur-mesure d’ouvrages métalliques. Kevin et ses 8 employés façonnent, structurent et texturent le métal rendant chaque réalisation aussi unique qu’atypique. Lauréat de l’édition 2023 du concours Stars & Métiers organisé par la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, dans la catégorie « Entrepreneur », Kevin a tenu à faire un clin d’œil à sa région et son terroir pour le Relais des Océans. Ainsi, il a dessiné et conçu des miroirs artisanaux pour chaque membre de l’équipage prenant la forme d’une bouteille de champagne.

L’incontournable Broyé du Poitou

Vincent Duprez (Vienne), Banque Populaire Val de France

Né d’une recette ancestrale, c’est un biscuit pur beurre en forme de grande galette qui est servi depuis des générations lors des grandes occasions dans le Poitou. Le Broyé est d’abord brisé à coup de poing en son centre avant d’être partagé entre les convives. Vincent Duprez respecte scrupuleusement sa recette afin de conserver sa typicité et son goût originel. Ce savoir-faire artisanal d’exception qui s’apprête à traverser l’Atlantique à la voile avec la Flamme Olympique de Paris 2024, est reconnu par le label « Entreprise du Patrimoine Vivant ».

La rousquille, la gourmandise catalane par excellence

Xavier Danjou (Pyrénées-Orientales), Banque Populaire du Sud

Aujourd’hui à la tête de ce petit atelier de moulages de chocolat, devenu grand, dans le pays catalan fondé en 1964 par André Labaume, Xavier Danjou est fier de son produit phare, la délicieuse rousquille, biscuit tout rond enrobé de meringue. Aujourd’hui, environ une centaine de salariés œuvrent autour des chaudrons, veillent sur l’étuvage des rousquilles et subliment les moulages de chocolat. Patron ancré dans la tradition familiale et régionale, il est résolument tourné vers l’avenir en recherchant sans cesse l’innovation au service de l’excellence. 60 ans après la création de l’entreprise, les rousquilles catalanes embarqueront à bord du Maxi Banque Populaire XI pour une aventure inédite aux côtés de la Flamme Olympiques de Paris 2024.

« Écume d’Azur », une création inédite pour parfumer l’aventure

Xavier Blaizot (Alpes-Maritimes), Banque Populaire Méditerranée

Dans l’atelier de création de cette entreprise située à Grasse, le Relais des Océans a déjà commencé. Xavier Blaizot, nez issu de six générations de parfumeurs, travaille depuis plusieurs semaines avec l’objectif de réaliser un parfum artisanal pour cette aventure hors du commun. Cette création nommée « Écume d’Azur », reprend des notes de fleur d’oranger, de bois de chêne et d’une qualité exceptionnelle d’extrait de feuille de thé. Bien que cette fragrance s’apprête à traverser l’Atlantique, c’est bien les parfums de la méditerranée que Xavier confie à l’équipage du Maxi Banque Populaire XI.

Une confiture artisanale créée en plein cœur de Paris

Nadège Gaultier (Paris), BRED Banque Populaire

C’est en 2015 que Nadège Gaultier s’est lancée dans une aventure entrepreneuriale parisienne inédite, en s’attachant à une production artisanale de confiture sans aucun additif ni conservateur, en plein cœur de Paris à deux pas de la place de la Bastille. Chaque confiture est ainsi cuite avec des méthodes traditionnelles de cuisson dans le 12ème arrondissement, dans des petits chaudrons en cuivre pour qu’elle exprime toute l’intensité de leur goût.  En 2023, Nadège Gaultier, remportait le prix Stars & Métiers décerné par la BRED Banque Populaire et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Ile de France pour son savoir faire et son audace. Quelques mois plus tard, ses confitures accompagneront la Flamme Olympique de Paris 2024 et l’équipage du Maxi Banque Populaire XI pour une traversée exceptionnelle.

Un mariage pain et fromage, pétri de savoir-faire et de tradition

Éric Kayser et Bruno Borrel (Paris), Banque Populaire Rives de Paris

D’un côté, un artisan issu d’une lignée de meuniers – boulangers alsaciens, Éric Kayser, Maître Boulanger, dont le savoir-faire et les produits de boulangerie s’exportent aujourd’hui à travers le monde. De l’autre, une personnalité du marché international de Rungis, Bruno Borrel, petit-fils d’éleveurs savoyards, qui distribue plus de deux mille fromages et produits laitiers. Éric Kayser et Bruno Borrel se sont rejoints à l’occasion du Relais des Océans pour célébrer, autour de la Flamme Olympique de Paris 2024, l’alliance simple et sophistiquée de leurs spécialités.

Ainsi, Bruno Borrel fournira son meilleur Beaufort, le prince des fromages à pâte dure de Savoie (pâte pressée cuite), produit à partir du lait de vaches tarines. Éric Kayser apportera une miche de deux kilos de son Pain des marins :  pétri avec de la farine de blé écrasée à la meule de pierre, du levain naturel, de l’eau de Paris et une pointe de sel de Guérande, ce pain est cuit deux fois pour obtenir une double croûte, préservant ainsi son goût et son moelleux.

De la sorte, l’équipage du Maxi Banque Populaire XI retrouveront ainsi à bord les plaisirs de ce rituel si français.

L’artisanat d’art à l’honneur 

Marie Berthouloux – Studio Ekceli (Finistère), Fondation Banque Populaire

Orfèvre textile, spécialisée dans la création d’étoffes haut-de-gamme, Marie Berthouloux est lauréate artisane d’art de la Fondation Banque Populaire. Elle qui œuvre dans les domaines de la mode, du design et de l’art s’est installée récemment à Brest. Face à l’océan, elle travaille notamment des matières provenant des bateaux et aspire à créer une œuvre d’art à l’issue du Relais des Océans. L’artiste offrira à l’équipage du Maxi Banque Populaire XI une œuvre d’art, une « ostreiade d’or », un porte chance imaginé spécialement pour cette aventure inédite aux côtés de la Flamme Olympique.

MARAIS POITEVIN : 16ème édition des randonnées La Maraîchine, dimanche 26 mai 2024 au départ de Coulon (79)

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L’association coulonnaise Les Cyclos de la Venise Verte organise sa 16ème édition de La Maraîchine, dimanche 26 mai 2024. Une journée de randonnées pédestres et cyclistes dans les Marais mouillés du Marais Poitevin.

Un peu d’histoire

Fondé en 1977 le « Club cyclotouriste » était une section de la « Maison pour Tous » de Coulon, une association pluridisciplinaire qui rassemblait alors toutes les structures sportives et culturelles locales. Côtoyant, entre autres, l’Office de tourisme et la bibliothèque, son siège se trouvait, bien évidemment, dans le bâtiment appelé, encore aujourd’hui, MPT, coincé entre le boulodrome et le stade de football, à deux pas du camping municipal.

Suite à la fondation d’un Centre Social et Culturel du Marais (CSCM) à Coulon, les activités de la MPT sont englobées dans cette nouvelle entité. Par conséquent, en date du 12 janvier 1990, les cyclistes-sociétaires créent leur propre club « Les Cyclos de la Venise Verte », siégeant au CSCM et affilié à la Fédération Française de cyclotourisme.

Toute l’année, Les Cyclos de la Venise Verte proposent des parcours hebdomadaires d’une grande variété au fil des routes du Marais Poitevin, de la Gâtine deux-sévrienne et des régions limitrophes. Il ne s’agit pas de compétition, mais, selon les dirigeants du club : « Pour favoriser la cohésion et pour que chacun puisse prendre plaisir à pédaler dans un peloton homogène, après une heure de route ensemble, des groupes peuvent se former. Vous choisissez votre rythme, notre devise : on part ensemble, on rentre ensemble. » 

Un invité Sébastien Bichon

A l’occasion de cette nouvelle édition de La Maraîchine, les Cyclos de la Venise Verte ont souhaité adhérer à l’opération « Terre de jeux 24 » en lien avec les animations locales prévues dans le cadre des prochains jeux olympiques et paralympiques qui se dérouleront cet été sur le territoire français.

Ainsi, le cycliste coulonnais Sébastien Bichon, qui a débuté le vélo au sein du club local avant de se lancer dans la compétition à La Pédale Saint-Florentaise de Niort, présentera le film-documentaire « Born To Ride » tourné à l’occasion d’un de ses exploits effectués à pied et à vélo. Sébastien est un sportif hors du commun, amputé tibial dès l’âge de 4 ans et demi suite à un accident de tracteur survenu dans un hameau de la commune de Coulon. Durant sa carrière de compétiteur, il décroche cinq titres de champion de France, est deux fois vice-champion d’Europe, et revient médaillé de bronze des Jeux paralympiques de Sydney en 2000.

Produit et réalisé par Grenouilles Productions lors d’un périple à vélo de 1 200 km, le film sera diffusé dans la salle des fêtes, n°31 rue Gabriel Auchier à Coulon, à 20 heures précises, en présence de Sébastien Bichon. Tous publics, entrée gratuite.

Photo Gilles Petit : Sébastien Bichon anime aussi des conférences sur le handicap sportif.

Par ailleurs, les Cyclos de la Venise Verte adhèrent à l’opération « Soutien à Célia ». Célia est une petite Coulonnaise de 7 ans, scolarisée à l’école de Coulon, qui est atteinte de la maladie de Charcot-Marie-Tooth, une maladie génétique qui touche ses membres inférieurs et supérieurs. Lors de La Maraîchine, dimanche 26 mai 2024, il sera proposé de déposer des dons, afin d’acheter un vélo-cargo qui lui « offrira la joie de pouvoir faire du sport, s’évader, s’amuser, … « 

Gilles PETIT

Les circuits 

Dimanche 26 mai 2024, La Maraîchine proposera sept circuits, entièrement fléchés, dont deux pédestres. Les tracés de ces circuits sont consultables sur le site internet de l’association : cyclos de la venise verte.com.

VTC Famille : 25 km
VTT/GRAVEL : 55 km et 70 km
Cyclos Route : 60 km et 90 km
Marche : 8 km et 10 km

Parcours entièrement fléchés. Un casse-croûte sera servi sur les parcours. Les randonnées de La Maraîchine sont ouvertes à tous(tes) sportifs(ves), licencié(e)s ou non. Sans esprit de compétition, en respectant le code de la route, en portant un casque, sans la moindre atteinte à l’environnement. On notera que les participants âgés de moins de 18 ans circuleront sous la responsabilité des parents.

La Maraîchine : Inscriptions (4 €, licencié ; 7 € non licencié ; gratuit – de 18 ans) uniquement sur place au départ entre 7 heures et 10 heures, dimanche 26 mai 2024 à Coulon (Deux-Sèvres France)

Parking près de l’aire d’accueil des camping-cars à l’Autremont, route D123, direction Irleau à Coulon.

COULON 79 : 11 artistes exposent à la 54ème édition de « la grange de Camille »

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Pour la 54ème fois, l’espace culturel « la grange de Camille » a rouvert ses portes. Tous les après-midis jusqu’au 29 septembre 2024, le public peut déambuler librement dans ce lieu artistique atypique, fondé par le regretté André Pignoux.

Il manquait quatre adhérents lors du 54ème vernissage de la grange de Camille. Qu’à cela ne tienne, la photo a, quand même, une haute valeur artistique, en présence de Cosette Pignoux, cofondatrice de cet espace culturel avec son mari André. Photo Gilles Petit

Photographie, peinture, sculpture, art papier, aquarelle, dessin à la plume, pastel . . . et luminescences, onze artistes se partagent l’espace culturel : Danielle BAUDRY, Fredy GAUTIER, Patrick GÉLINEAU, Christiane GILBERT, Camille GOUGNARD, Phil LEJEUNE, Daniel MAR, Sandrine PIGNOUX, Pierre REBICHON, Cécile HALAIS, et une sélection de photographies prises entre 1964 et 1976 par André PIGNOUX.

Une nouveauté : les luminescences

Cette année, une nouvelle adhérente, Cécile Halais, s’est installée dans un coin « obscure » de La grange de Camille. Au-dessus de la porte de son antre, un écriteau annonce : « Bienvenue dans l’univers du Phoenix ». Cet accueil énigmatique pousse à ouvrir un rideau noir installé en guise de porte. Sur une affichette, Cécile Halais explique, en peu de mots car ses tableaux parlent d’eux-mêmes, « dans cet espace, vous trouverez des œuvres aux multiples facettes. Ces œuvres sont faites sur des planches de bois recouvertes de feuilles de vieux livres. Elles sont peintes avec de l’encre de chine, habituellement de la peinture fluorescente (UV) et parfois de la peinture phosphorescente ou d’autres matériaux. »

Ces tableaux sont présentés ici en lumière blanche ou en lumière UV ? (œuvres Cécile Hallais)
Les œuvres présentées dans ce reportage sont la propriété de leurs auteurs. Photos Gilles Petit

Exposition de l’association Coulon Rive Gauche à « la grange de Camille » n° 75 chemin de Halage 79510 COULON. http://www.lagrangedecamille.jimdofree.com

Ouverte jusqu’au 29 septembre 2024 de 14h30 à 18h30 Entrée libre

Gilles PETIT

L’histoire des 50 ans de « la grange de Camille » est à revivre au lien suivant : https://wp.me/p61nmR-NR

Revoir notre reportage vidéo réalisé à l’occasion de l’édition 2013 : https://youtu.be/4AortAw5HWI

MARAIS POITEVIN : « La transhumance du sud-Vendée » a débuté au Communal du Poiré-sur-Velluire

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En cette fin avril, début mai 2024, les 22 communaux du Marais Poitevin, en convention avec le Syndicat mixte du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, ouvrent progressivement aux éleveurs près de 2 200 ha de prairie naturelle. Au grand bonheur des centaines de bovins, d’équidés et autres anatidés ainsi « mis à l’herbe » après un hiver passé à l’abri des intempéries. Certaines de ces ouvertures de réserves à pâturage collectif partagé font l’objet d’une journée festive. La commune des Velluire-sur-Vendée (Vendée) a ouvert le bal le 20 avril 2024.

« 240 ha de prairie ; 420 vaches ; 20 chevaux ; 30 oies ; 5 éleveurs bovins ; 2 éleveurs équins ; 3 élus régionaux ; 4 élus départementaux, la présidente des maires de Vendée ; plusieurs maires vendéens et deux-sévriens », par ces quelques mots M. Pascal Duforestel, président du Syndicat mixte du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, a installé l’ambiance du lancement de la saison de pâturage collectif dans le communal du Poiré-sur-Velluire sur la commune des Velluire-sur-Vendée. Le président poursuit : « le Parc naturel est un commun qui rassemble à la fois les citoyens, l’ensemble des collectivités dont bien sûr les départements et les régions. « 

Le communal du Poiré-sur-Velluire est situé au sud-ouest de Fontenay-le-Comte (85). Image Google

« Cette fête est un moment magique où vous arrivez à marier le côté agriculture, élevage et le côté nature et biodiversité », a constaté Mme Lydie Bernard, vice-présidente du Conseil Régional des Pays-de-la-Loire en charge de l’agriculture, de l’alimentation et de la mer. « Pour notre région, un parc naturel est un patrimoine qu’il nous faut tous préserver. C’est pour ça que, aujourd’hui, nous avons signé un contrat de 1.850.000 euros sur trois ans. Ce n’est pas rien. Le Parc est sur deux régions qui travaillent très bien ensemble, c’est une vraie richesse. Les régions représentent 40% des budgets du Parc, c’est un socle important. »

La conseillère régionale fait allusion au « Contrat de Parc » qui définit le projet partagé entre la région Pays-de-la-Loire et le Parc Naturel Régional, ainsi que les actions prioritaires de 2024 à 2026 réunies autour de cinq thématiques : la protection renforcée de la biodiversité et des milieux naturels, l’atténuation et l’adaptation au réchauffement climatique, la préservation et le renouvellement de la trame arborée, l’innovation dans l’économie territoriale, et la dynamique de réseau. Photo (de gauche à droite) MM. Roland Marion, conseiller régional PdL délégué à la transition écologique et énergétique, et Pascal Duforestel, président du PNRMP. (Gilles PETIT)

« Nous avons déjà signé un tel contrat avec la Nouvelle-Aquitaine », informe M. Duforestel, également conseiller régional Nouvelle-Aquitaine. « Avec celui des Pays-de-la-Loire, nous allons au delà de l’effet symbolique d’avoir les régions à nos côtés. Celles-ci nous donnent de la visibilité dans le temps, nous permettant ainsi d’inscrire sur plusieurs années des actions très importantes pour l’économie, notamment sur le maintien de l’élevage et la préservation des espaces naturels que sont ces communaux du Marais Poitevin. »

Quid d’un communal ! Photos Gilles PETIT

Avec ses 110 000 hectares, le Marais poitevin, deuxième zone naturelle humide de France après la Camargue, s’étend sur deux régions, la Nouvelle-Aquitaine et les Pays-de-la-Loire, et sur trois départements, Deux-Sèvres, Charente-Maritime et Vendée. Il réunit des acteurs au sein du Syndicat mixte du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin (PNRMP).

M. Dominique Giret, directeur technique en charge de l’agriculture et de l’environnement au PNRMP, disserte :  » 22 communaux sont aujourd’hui en convention avec le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin. Chaque commune a pris l’engagement avec le Parc, avec les Chambres d’agriculture et aussi la Ligue de Protection des Oiseaux, de préserver ce patrimoine que sont les communaux du marais. Sur environ 2 200 ha de surface totale, le Poiré-sur-Velluire couvre 241 ha. Il s’agit donc d’un des plus grands, avec Lairoux et Curzon. Le principe est simple, nous avons des prairies qui sont héritées des grandes phases historiques de dessèchement du marais. Ces parcelles étaient laissées à la disposition des habitants des communes, de manière que les éleveurs puissent y mettre des vaches à pâturer, des chevaux, des oies, et parfois des moutons. De fait, c’est un bien commun de gestion collective. Les agriculteurs arrivent tous à une date donnée et introduisent leurs troupeaux, lesquels se mélangent sur l’espace. Ceci nécessite des équipements comme des parcs de contention placés sur l’ensemble des communaux par le Parc qui les finance et les réalise pour le compte des communes. Il y a, bien sûr, un suivi en matière de surveillance et d’accompagnement, notamment sanitaire avec les vétérinaires. C’est un patrimoine culturel, historique, au delà de l’intérêt environnemental, car ces prairies, de fait, sont des prairies qui sont préservées depuis toujours, ça fait des siècles qu’elles sont en prairie naturelle. Celle du Poiré-sur-Velluire est classée en réserve naturelle régionale en Pays-de-la-Loire. Donc le Parc est conservateur et gestionnaire de ce communal avec la commune. Pour tous les autres, on intervient avec des engagements différenciés. Il y a aussi trois communes en Deux-Sèvres, avec lesquelles nous travaillons : Sansais qui est privatisé, Vallans en gestion collective, et Le Bourdet dans le cadre de la valorisation de la race bovine maraîchine. Sur l’ensemble du marais, la surface des communaux s’est étendue en restaurant des cultures en prairie. Les communaux, c’est un gros moteur de l’action du Parc en matière de préservation de l’environnement. La spécificité de mélanger des chevaux, des vaches, des oies, et un peu de moutons, fait que ces animaux vont s’attaquer à des plantes différentes et, de fait, ils vont couper les végétaux qui les intéressent. Tout s’autorégule et participe à l’entretien. »

M. Stéphane Guillon, conseiller départemental de Vendée et maire de Bouillé-Courdault ajoute :  » La transhumance du sud-Vendée, comme on l’appelle ici, est un peu les grandes vacances pour les animaux. Ils vont passer six à huit mois dans ces belles prairies, ce beau paysage. Certains vont repartir vers le 1er juillet pour des congés parentaux. C’est aussi des grandes vacances pour les agriculteurs-éleveurs, parce qu’ils ont passé un hiver plutôt compliqué avec une hygrométrie importante. »

Dès qu’elles ont l’autorisation, les vaches courent vers une certaine liberté estivale Photo Gilles PETIT

Par ailleurs, ajoute M. Giret, « on enlève des animaux quand il y a moins d’herbe, par exemple au mois d’août. Il n’est pas question de laisser 500 vaches dans un endroit où il n’y a pas assez d’herbe pour toutes. Les agriculteurs régulent eux-mêmes et le Parc, qui les accompagne, vérifie l’état de la prairie et, en accord, il va déclencher des phases de déchargement. » On notera que, cette année, les ouvertures des communaux ont été retardées parce qu’il a tellement plu cet hiver que les conditions n’étaient pas tout à fait réunies. Les animaux vont rester dans ces prairies jusqu’à ce que l’eau remonte sur le communal. En fonction des années, ça pourrait être en août, septembre, octobre, ou novembre, ça dépend.

Imaginées par l’agence d’architecture Laurent Guillon et fabriquées par ID VERDE, trois plateformes d’observation ont été installées autour du communal. Financées par la région Pays-de-la-Loire et l’Europe (FEDER), soit 90 000 euros pour l’ensemble, elles sont équipées de longues-vues et complétées d’un sentier pédagogique. L’ingénierie est supportée par le Parc. Photo Gilles PETIT

Une faune riche et variée

Une caméra piège joue les espions sur la réserve. Le 6 août 2023, elle a permis d’observer des espèces très discrètes comme la Genette commune – Genetta genetta . Originaire du Maghreb, la Genette a été importée au Moyen-âge pour la domestication. Détrônée par le chat, on la retrouve, depuis, à l’état sauvage en France, principalement dans la moitié Sud-Ouest. Ce mammifère de 20 cm de haut et 50 cm de long, sans la queue, affectionne les zones boisées et bocagères. Longtemps chassée pour sa fourrure, elle est aujourd’hui protégée. Nocturne, elle se nourrit principalement de petits mammifères comme les mulots (environ 60% de son régime), de reptiles, d’oiseaux, d’insectes, de baies, etc… Source PNRMP

Gilles PETIT

Heureuses ces génisses qui se sont regroupées par cheptel dans cet immense espace. Photo Gilles PETIT